• Ma Bio
    Le Monde sous la plume de Salma
      Article : Ma fièvre du Liebster Blog Award
      culture
      14
      11 mai 2013

      Ma fièvre du Liebster Blog Award

      source:google
      source:google

      je pense que c’est l’heure de dire merci à ceux qui m’ont choisi. ils s’agit de Lalah, Pascaline et Osman à qui je dis merci. merci d’avoir choisi mon blog et je vais dire merci à tous les mondoblogueurs et c’est très difficile de choisir 11 parmi tous ces talents.

      la règle de ce jeu ouvert par David Kpelly est la suivante: je dois mettre un lien renvoyant vers le blog qui m’a récompensé.  Ensuite, je dois dévoiler 11 choses sur moi, répondre aux 11 questions posées par le blogueur qui m’a nommé. Puis, je vais nommer 11 autres blogs et leur poser 11 nouvelles questions. j’ai choisi onze questions sur les trente reçues

      11 faits sur moi

      1-      L’icône que j’apprécie est Nelson Mandela pour ses actions et parce qu’il est né le même jour que moi.

      2-      L’homme de ma vie c’est mon père car j’ai perdu ma mère lorsque j’avais 5ans et mon frère en avait 1. Il ne s’est jamais remarié parce qu’il a enduré trop de choses étant lui-même orphelin de mère.

      3-      J’ai joué au Hand-ball, Basket-ball et Lancer de poids à la compétition de la FENASCO pour mon établissement le lycée de Biyem-assi pendant 5 ans.

      4-      J’admire le courage des prostitués, ce n’est as facile d’aller avec des gens qu’on ne connait pas et on n’est pas sure de revenir.

      5-      Ma couleur préférée est le Violet

      6-      Ma série préférée est « Dynastie » car il m’arrivait de piquer les chemises de ma maitresse et de les arrêter comme Alexie Carinton et j’aimais dire à ma mère « maman je suis femme d’affaire comme Alexis Carinton ». Elle riait et m’accompagnait remettre les papiers de ma maitresse le lendemain en classe.

      7-      Je suis toujours en colère à cause du fait que dans le septentrion toute l’attention est portée aux garçons.

      8-      Je suis dans une famille d’artiste (mon grand-père est le regretté Tchana Pierre et ma tante Carolina d’Awilo).

      9-      Avant cela ne m’ennuyais pas d’être fainéante mais avec la venue de mon fils je suis devenue une Lionne Indomptable. C’est fabuleux comme les enfants peuvent être de véritables sources de force.

      10-  Je suis très contente qu’il y ait plus de fille à la saison 2 de Mondoblog.

      11-  Je suis fan des films Hindou et je chante aussi.

      11 réponses à vos questions

      1Quelle est la principale source d’inspiration de vos billets ?

      La société, il y a tellement de matière dans un thème pareil qui vous rend plus proches des autres de leurs réalités.

      2-Etes-vous pour le mariage pour tous ? Justifiez votre réponse.

      Je suis contre car je pense que choisir d’aller avec quelqu’un du même sexe c’est d’abord contre la volonté de Dieu, ensuite quand on prend cette décision, on devrait se préparer à ce qui suit (pas d’enfants) or la plupart du temps je remarque qu’ils revendiquent aussi l’adoption.

      3-Pensez-vous à une troisième Guerre Mondiale ?

      Oui, et je pense que nous y sommes déjà dans le numérique.

      4-Avez-vous été tenté par le Gangnam style ?

      Et comment ? Mon fils aime ça et pour le flatter il faut d’abord mimer cette chanson.

      5-Quelle est la plus importante chose que vous aimeriez faire dans votre vie ?

      Avoir un travail et gagner honnêtement ma vie pour que mes enfants avant de dépenser sachent que cela m’a valu beaucoup de travail et de sueur.

      6-Qu’est ce qui vous en empêche ou comment pourriez-vous y parvenir ?

      Mon métier m’en empêche par ce qu’être journaliste chez nous n’est pas bien payé sauf si on fait les louanges au gouvernement.

      7-Que recherchez-vous en écrivant ?

      À faire passer mes idées, les partager et voir ce que les autres en pensent.

      8-Comment vous-est venue l’envie d’écrire, de tenir un blog ?

      J’écrivais des poèmes au lycée et je remportais des prix, puis j’ai perdu cette inspiration. Le journalisme ce n’est pas la même chose et quand j’ai réussi au concours mondoblog, je me suis dit qu’il est temps d’écrire là avant de plonger dans la rédaction d’un roman.

      9-Quelle est la raison de ton dernier fou rire ?

      Mon fils qui s’énerve et gronde sans bien articuler les mots.

      10-Quel est ton rêve le plus fou?

      Marcher nue et que personne ne se retourne ou ne me dise quelque chose, qu’on me laisse le faire sur une allée ou dans une salle. j’aimerais faire du strip tease.

      11-Une cause que tu trouves juste ?

      Lutter contre la vie chère car nous sommes pauvres et on devrait plutôt taxer les produits de luxe car ceux qui les achètent ont les moyens.

      Les 11 nominés:

      –Lumière du Cameroun de josiane Kouagheu

      –99 leftballons d’Aurora

      –Mauritanya Akhbar de Medsnib

      –Jeu des citrons de Limoune

      –Echos de Centrafrique de Johnny

      –Lemarcheur de Ngon Otric

      –Focus sur…. de Seydou

      –Abidjan File de Fobiss

      –26, rue du Labrador de Fanuet

      –Blog de Behem de Moussa

      –Gasikara, j’aime la faire bouger de Randriano

      MES 11 QUESTIONS

      1-Présentez-vous ainsi que votre blog ?

      2-Que pensez-vous du Cameroun ?

      3-Quel artiste camerounais aimez-vous et pourquoi ?

      4-Quel est le défaut de votre corps que vous n’aimez pas ?

      5-    Donnez trois adjectifs pour qualifier Ziad et justifiez ?

      6-    Parlez- nous du blogging dans votre pays ?

      7-      Que faites-vous de particulier pour ne pas imiter les autres blogueurs ?

      8-    Où voulez-vous que se déroule la saison 3 de Mondoblog et pourquoi ?

      9-   Comment m’avez-vous connu et que pensez-vous de moi ?

      10- Désormais pouvez-vous vous passer de Mondoblog ?pourquoi ?

      11- Comment voyez-vous l’avenir des blogs et des blogueurs?

      les dés sont jetés!

       

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      Article : Ce petit Cameroun en moi
      culture
      9
      10 mai 2013

      Ce petit Cameroun en moi

      Je n’en ai cure si cela ne vous plait pas ! Oui je dis bien que je ne m’occupe pas de à qui ça plaira ou ne plaira pas. Je m’appelle Salamatou Feundzi Adamou Blanche. Oui ! Je vois déjà ça d’ici, ceux qui voudront lire mon deuxième nom, me poser des questions. C’est mon nom et point final. Un cocktail Molotov explosif fait d’un assemblage entre la Noblesse, la Dignité, l’Elégance et la beauté nordiste. Oui un petit Cameroun dont les origines lointaines bagarrent entre les montagnes Bazou et les bergers Peuls. Femme d’aujourd’hui avec une tête pleine de mes expériences avec d’autres camerounais comme moi. Bassa, Ewondo, Bafia, Bafang, Mbo’o, je m’en fiche ils m’ont enrichi et c’est ça qui compte.

      J’en vois déjà qui vont bouger leurs sourcils et dire comment est-ce possible ? Un nom bamiléké et Nordiste à la fois ? niè niè niè et toute la série de questions qui s’en suit. Oui je suis à la fois bamiléké et nordiste. Oui je suis chauve souris pour certains et un bon mélange pour d’autres et alors ? Chacun son avis sur la question. Marre de voir qu’une fois devant un « wadjo », s’il doit me servir, il passe de la nervosité au rire rien qu’en voyant mon nom. Marre aussi du bamiléké qui en voyant mon deuxième nom, oublie que je viens de passer des heures en rang et que les gens attendent après moi, et veux encore passer quinze à dix minutes de plus avec moi en causant ma langue maternelle.  Il ne remarque pas qu’en le faisant il frustre les autres et moi aussi qui ne peux pas parler comme lui malgré le nom.

      J’ai été choquée ce jour où, en arrivant à l’hôpital, une infirmière a commencé sa conversation avec moi en disant « j’espère que tu es à jour dans tes visites prénatales hein parce que les nordistes là vous n’aimez pas les hôpitaux ». Mama !  Avec le regard que je lui ai lancé, elle a compris. Bamiléké par ci, béti par là, douala, etc. vous avez même déjà crée ces groupes ethniques là sur les réseaux sociaux, et dire que les gens y adhèrent ! C’est bizarre.

      A: blogueurs camerounais
      A: blogueurs camerounais

      Avec ce genre de mentalité, je me dis que bientôt en marchant dans la rue et en voyant quelqu’un qui  agonise, avant de lui apporter notre aide, nous lui demanderons « de quelle tribu es-tu pour que je te sauve ? ». Si l’est vrai que dans mon cher pays chaque tribu a ses forces et ses faiblesses et bien prenons les forces et mettons les ensemble pour faire avancer notre pays. Si le bamiléké est fort en économie, donnez lui le ministère de l’économie, l’est le ministère des mines, le centre le ministère de la politique ou des relations diplomatique, douala ministre de la pêche, le nord ministre de l’élevage ou des sports, en tout cas je sais que chaque région a sa force il suffit de la trouver.

      Je pense que les choses iront mieux quand nous saurons que nous sommes « camerounais »avant tout. Quand nous saurons que le tribalisme ou le racisme sont des aberrations. Ce qui compte c’est l’être humain seul et selon son action. Un peu comme cet extrait d’une chanson de Prince Eyango « si un béti t’a barré toi tu fâche de tous les bétis ? Est ce que tout les béti s’appellent Onana ? » Notre pays et ces dirigeants qui recrutent « seulement leurs frères » réussiront le jour où au lieu de la tribu, nous mettrons la compétence et le mérite au sein de toute chose. Ce jour là commencera notre développement.

      Ne me demandez plus ma tribu, mais mes compétences et je sais que j’en ai et c’est tout ce qui compte. À vous qui voulez répandre vos messages belliqueux sur les tribus, avec plus de 200 langues combien de guerres internes pourrait-il y avoir avec vos messages ? Et avant de penser à de telles choses dites-vous bien que des gens comme moi ça existe partout au Cameroun. Des gens mixés entre le centre, le sud, l’ouest, le nord, le Sud, le Nord-ouest, le Sud-ouest, le Littoral, l’extrême-nord, l’Adamoua. Et comme moi ces personnes ne peuvent pas choisir entre leur père et leur mère. Donc avant de manifester votre tribalisme demandez-vous comme nous qui sommes mixés « si une guerre tribale éclate où irais-je, quel côté je choisirais ». Quand vous aurez la réponse à cette question, revenez me voir. En attendant je suis camerounaise, bilingue et that is all i know.

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      Article : Je suis amoureuse d’un Nigérian
      culture
      29
      8 mai 2013

      Je suis amoureuse d’un Nigérian

      Ah oui oui ! Je suis désolée pour ces prétendants locaux et internationaux  qui me guettaient déjà, mon amour a voyagé. Il a voyagé et sans visa pour Abuja, Lagos, Ibadan, Ogbomosho et que sais-je encore toutes ces villes me plaisent. Oui amoureuse d’un « naïja boy » comme on le dit ici à Bamenda. Le pire c’est que je ne sais pas lequel. Parce qu’entre la chorégraphie des frères Okoyé, le physique de Flavour N’abania, les textes de Bracket, le succès de 2face Idibia et le charisme de Timaya, je ne sais lequel choisir. Y’aurait-il la possibilité de mettre tout cela en un homme ? Non ! Je ne pense pas, il me faudra donc faire un choix, mais avant je serais infidèle car je les aime tous.

      source: google
      source: google

      Quand j’étais à Yaoundé, la plupart de mes amies ne comprenaient pas mon amour pour  ces musiques nigérianes. En étant à Bamenda, je suis dans mon élément. Quand vous êtes à Bamenda, vous ne pouvez pas faire un pas sans entendre une musique nigériane. Si ce n’est une fille qui la fredonne, alors ce sera une radio locale qui la diffusera. Ces musiques occupent les antennes à plus de 60%. Oh P-square ! Le chorégraphe Peter et le lover boy Paul. Comment ne pas aimer ces chansons ? Avec les tristes réalités du pays et le manque de douceurs des camerounais qui ne savent pas dire les mots d’amour aux femmes, il faut bien se consoler ailleurs. Alors mes copines Bamenda et moi nous nous sommes accordées sur une chose « les nigérians sont des lover boys ». Si vous remarquez la place que ces chanteurs accordent à l’amour et à la femme dans leurs chansons, mais on se croirait au paradis.

      Faut-il que je cite les titres ? « beautiful Onynié », « beautiful baby » au Nigéria les femmes sont beautifull. Elles ont des petits noms « personnal person for me », « angel », « honey », « african queen ». Elles inspirent tous ces hommes, la générosité de leurs formes  ce qu’on appelle « bottom bellè » ici, les excitent « kpata kapta », les rendent fous donc « skatter skatter » et ils veulent apprivoiser ces dames et les voir bouger leur « bum bum » entendez par là le popotin.

      Avec ça, la plupart des garçons ici et des hommes sont accros à ces textes dont ils se servent pour draguer et ça marche pour certaines seulement. Vous savez c’est très bizarre et très ridicule de rencontrer un homme qui, pour vous faire des avances récite un refrain que vous connaissez par cœur, cela donne l’effet d’un acteur qui joue sa partition lors d’une représentation théâtrale. Et quand cela m’arrive je m’amuse à finir le refrain et je ris.

      source:google
      source:google

      La conséquence en est qu’à force d’écouter ces textes et ces musiques ici, les nigérians ont plus la côte auprès des filles. Elles disent qu’ils sont généreux, doux, attentifs et aiment l’ambiance (comme elles). Vu qu’au Cameroun les hommes perdent leur logorrhée quand il s’agit de vous dire les mots doux, je les comprends. Les Camerounais ne savent utiliser ces mots là que lors de vos premières rencontres (là les mots d’amour pleuvent en n’en plus finir). Ils tiennent encore le coup pendant un mois dans les Sms et puis tout cela rentre aux oubliettes. Chez nous les mots doux et les pleurs n’est pas l’apanage des hommes, c’est l’orgueil qui leur sied bien. Même s’il perd un être cher et qu’il a envie de pleurer, il devrait boire une bière glacée et la laisser pleurer pour lui en se déglaçant. On dirait que Dieu en créant l’homme camerounais lui a enlevé les pleurs dans son anatomie. Chez nous quand un homme pleure, il est faible, il est « efféminé ». Son rôle est d’être fort parfois même froid, il est celui qui gronde, ordonne, il ne cajole pas, quand il rationne c’est la preuve de son amour. Je préfère m‘arrêter là.

      Donc je disais que ce quotidien particulier avec nos hommes camerounais, nous force à nous évader un peu avec ces musiques nigérianes, et il y en a tellement. Pour s’évader, n’y a pas mieux. Le temps d’une chanson nigériane, vous oubliez le délestage, la vie chère, le chômage, et tout le reste, juste avec de la musique il vous est possible de rêver.

      Je trouverais peut être mon « naïja boy » aussi, sinon je pourrais toujours me rendre au Nigéria et j’aurais sans doute l’embarras du choix, mais surtout un homme nigérian qui me dira « No one like u ».

      Alors qui m’emmène au Nigéria ?

       

       

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      Article : À Dakar,le ridicule ne m’a pas tué
      culture
      2
      6 mai 2013

      À Dakar,le ridicule ne m’a pas tué

      Il n’y a qu’à moi que ce genre de chose peut arriver. Faut dire que j’ai retenu la leçon. « Riz sénégalais », « rastas sénégalaises », vraiment n’importe quoi ! J’ai pu sillonner les rues du centre-ville de Dakar, ce célèbre lieu Place de l’indépendance. Profitant d’une matinée libre j’ai voulu m’intéresser à ces « rastas sénégalaises » dont nous parlons chez nous au Cameroun.

      Je voulais bien changer de menu, avoir autre chose à manger que du riz. Alors j’ai voulu posé des questions aux gérants des différents restaurants pour savoir ce qu’ils proposaient comme menu de la journée. Je lui demande « il n’y a pas autre chose que le riz sénégalais ? ».La dame en face de moi s’est mise à rire, elle me demande « vous n’êtes pas sénégalaise ? ». Je réponds par la négative et je lui demande pourquoi elle la su, elle me dit parce que j’ai dit « riz sénégalais ». J’ai souri avant de la quitter.

      A: salma
      A: salma

      Après cette quête de nouveau menu, j’ai voulu faire un billet sur les rastas sénégalaises et là encore deuxième erreur, ils ne connaissent pas ça à Dakar. Au Cameroun, nous appelons « rastas sénégalaises » ces tresses qui sont faites avec des mèches et dont on sélectionne peu de cheveux pour les recouvrir de mèches. Ces rastas sont fines, légères et longues, il n’est pas rare de voir deux, trois, quatre coiffeuse se mettre ensemble pour tresser une seule tête. C’est une coiffure très prisée par les voyageuses (celles qui vont traverser l’eau en avion). Elles préfèrent cette coiffure car elles peuvent faire la coiffure qui leur plait avec et aussi passer 3 à 6 mois avec cette coiffure.

      Pour faire ces rastas il vous faut être patiente et aussi avoir les moyens car cela nécessite du temps. L’autre chose c’est aussi d’avoir assez de popotin pour vous asseoir pendant 6 à 10h dans le meilleur des cas où alors 1 à 2 jours (de toutes les façons faut être patiente). À Dakar, quand j’ai parlé de ces rastas, c’était ma deuxième erreur de la journée car elles ne connaissent pas ça, les dakaroises. Elles étaient étonnées d’entendre que cette spécialité existe au Cameroun. Mais faut avouer que les dakaroises aiment les mèches. J’ai vu toutes les coupes et j’ai voulu savoir ce qu’elles ont comme modèles là bas.

      A: salma
      A: salma

      J’ai rencontré Adama, Aïcha et Anna qui m’ont donné quelques noms de leurs coiffures. « layb rajouts », « piqué lâché », « mèches touffe », « mèches lâchées », « les écailles ».à Dakar les mèches sont à la mode et il faut mettre le prix. En faisant le compte sur leur tête et les différentes coiffures qu’elles avaient, j’ai pu constater qu’elles ne dépensent pas moins de 7000F pour se faire belle. Tout comme au Cameroun, j’apprends que les mèches brésiliennes et indiennes ont envahi le marché et sont très prisées chez les femmes et filles issues d’une certaine classe sociale car cela coûte très cher 150.000f minimum.

      Pour entretenir leur coiffure à chacune son secret « pommade magique de maman » par ci, « beurre de karité » par là. Elles gardent leur coiffure un à deux mois avant de la changer. Toujours est-il que ces mèches et extensions sont devenues de vrais investissements. Que ce soit au Cameroun ou au Sénégal, les femmes s’occupent de leur « paraitre » et avec l’arrivée des mèches, les coiffures traditionnelles au fil de caoutchouc ou les simples nattes sont rentrées dans les tiroirs. Avec le coût de vie, peut être reviendront nous à ces anciennes et belles coiffures.

      A: salma
      A: salma

       

       

       

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      Article : Peace Mondoblog!
      culture
      9
      27 avril 2013

      Peace Mondoblog!

      A: salma
      A: salma

      Savez-vous qu’avec Mondoblog vous pouvez apprendre des langues ? Mais puisque je vous le dis c’est que c’est vrai. Il y a du latin « Castigat ridendo mores », l’allemand « Ich bin ein Berlinoir » ne me demandez pas ce que ça signifie, je ne sais pas. Ce que je sais c’est que « Nà Tilà » c’est Douala et ça veut dire « j’écris » j’ai eu cette transcription d’une source sure d’ailleurs je lui envoie un kiss from Douala with love. Dans ce monde je peux Regarder l’Archipel des Comores autrement, avoir L’info depuis les villages maliens, écouter Le Messager d’Afrique et avoir les Echos de Centrafrique sans bouger.

      A: salma
      A: salma

      Et oui c’est mon Kamer Kongossa. Même si je ne vis pas La Côte d’Ivoire au jour le jour, ni ne consulte l’Abidjan File, je peux ressentir ce qu’est L’autre Haïti. Dieu merci je fais partie de la Génération Berlin, tant de raisons qui rendent Ma Guinée plurielle. En me lisant, les gens disent de moi que je suis un Journaliste presqu’engagé, mais avec mes écrits je fais juste un Focus sur L’Unité dans la Diversité. Je sais désormais qui est la Daily Sinath, j’aime la faire bouger à Carioca Plus, Entre médina et belle étoile. Que dire de Noriflex ! Avec elle, de nombreux mondoblogueurs iraient à Montréal Anyways.

      A: salma
      A: salma

      C’est bizarre je ne connais pas Metzou, ni le très réservé Farifina Djigui. J’ai adoré la soirée passée avec l’auteur du Blog de Behem, Le regard de Michou et la bonne humeur d’Amkaafrika et Lavimiyo. Je dirais « alahou akbar » Dieu est grand mais « Mauritanya Akhbar » c’est mieux. A vol d’oiseau j’ai parcouru l’Universelle Caraïbe et fais la connaissance d’une Femme. Caribéenne. Créole.

      A: salma
      A: salma

      Avec Mondoblog je suis Happy, happy. Comment ne pas l’être quand j’écoute La voix du Faso, participe au Jeu des citrons, et qu’en étant dans Le royaume des humains… vu du Sénégal, l’obscurité de mon quotidien trouve la Lumière du Cameroun ? Quand une fois rendue à la rue du Labrador, me parviennent Les nouvelles du Mali dans Le quotidien du Banguissois rubrique Politique 101 ?

      A: salma
      A: salma

      En vous rencontrant chers mondoblogueurs j’ai vécu Dakar au jour le jour. Pour ne pas vous perdre faudra peut être que j’écrive une Chronique des Temps Nouveaux dans laquelle je parlerais de L’étudiant malien. Mon bureau portera le nom de 99 Luftballons(tellement nous sommes nombreux) et je choisirais la rue babylas25 pour être sure que personne ne l’ignore. Dans cette chronique j’écrirais des Brèves d’Iciéla  en regardant Le Tchad sous les étoiles et le monde entier en me lisant, saura désormais que Le Bruit du silence existe dans le Mondoblog.

      a: salma
      a: salma

      Merci Ziad, Simon,Pierrick de Morel et sa jumelle Raphaelle, Marthe, Eliot, Vladimir, Reporter sans frontières, Khadi Hane,

      A: salma
      A: salma

      l’Agence Universitaire de la Francophonie, l’Ucad, l’Espace Thialy, l’Institut français et tous ceux que j’oublie.

      a: salma
      a: salma
      A: salma
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      A: salma
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      Article : Cameroun/Sénégal différents seulement par le nom
      culture
      4
      26 avril 2013

      Cameroun/Sénégal différents seulement par le nom

      Une fois à Dakar, j’ai remarqué tant de choses qui sont communes aux deux pays et que nous partageons très bien.

      D’abord cette espèce de vol moderne qui vous montre comment vous ruiner avec votre consentement. J’ai été surprise de voir comment les jeux de pari étaient populaires comme chez moi au Cameroun où on vous invite à Jouer votre passion pour le football. Ces jeux ont la côte chez nous, puisque les camerounais sont tous footballeurs certains avec les pieds et d’autres avec les yeux, la bouche et les mains devant leur écran ou au stade.

      A: Salma
      A: Salma

      Le Baby-foot m’a plongé dans mon enfance et en voyant ces petits sénégalais discuter une partie comme je le faisais m’a fait très plaisir.

      A: salma
      A: salma

      Les véhicules de transport en commun «OPEP » comme on les appelle au Cameroun, contrairement à ce de mon pays, ceux de Dakar sont très beaux avec de belles couleurs vives. Il parait que les chauffeurs de ces cars appartiennent à diverses associations de transport et portent divers noms. D’abord il y a toujours « Alhamdoulilah » écrit en lettres capitales puis chacun a son nom « Touba », « Tabi Cheik », « Kalifa-aboubakary », « société musulmane ». Une fois à l’intérieur, j’ai pu me retrouver au Cameroun car on surcharge, les chargeurs ne sont pas assis, ils crient les destinations en Woloff, parvenu à une certaine distance, il commence à collecter l’argent de transport (Aurore et Seydou Badiane en savent quelque chose).

      A: salma
      A: salma

       

      Les kiosques ne sont pas trop ornés de journaux comme à Yaoundé mais les lecteurs viennent et achètent. Contrairement au Cameroun où les parutions quotidiennes coûtent 400 fcfa, à Dakar, les quotidiens coûtent 100 f (je n’en revenais pas).

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      J’ai aussi vu les enfants de la rue à la place de l’indépendance. La seule différence avec ceux du Cameroun est qu’ils ont tous des assiettes.

      A:salma
      A:salma

      Leur plage est semblable à celle de Kribi, un aspect a été mis sur la propreté et c’est très beau.

      A:salma
      A:salma

      On y vend aussi des chaussures au bord de la route comme au marché Mokolo, à la Poste centrale ouau rond-point Nlongkak.

      vendeur de chaussure dakar

      Les pressings artisanaux existent bel et bien à Dakar et en voyant ça j’ai cru être à la briqueterie à Yaoundé.

      A; salma
      A; salma

      Les Tournedos sont aussi présents et ici le décor importe peu.

      A:salma
      A:salma

      Pour finir j’ai rencontré Malick, une musicienne sénégalaise et avec elle j’ai été très touchée par ce que vivent les albinos de part le monde. Je lui ai demandé si dans son pays sa peau posait un problème. Elle m’a confié ceci « oui, aujourd’hui je suis habituée et je n’ai aucune difficulté; mais quand j’étais petite ou quand il y a des élections dans notre pays, je ne pouvais pas sortir car il y a des personnes qui enlevaient les enfants albinos et les tuaient ». « Pourquoi? » Ai-je demandé. « Parce que la croyance chez les marabouts dit que les cheveux ,les ongles, la tête des albinos peuvent donner du pouvoir à celui qui embrasse une carrière politique par exemple, ce sont des choses mystiques « . Je me dis intérieurement « ils sont tous pareils alors les hommes et leurs croyances». Je lui demande enfin comment fait-elle alors pour prendre soin de ses cheveux? Et en souriant elle me dit  » je n’ai confiance qu’en ma maman, donc c’est elle seule qui touche mes cheveux ».

      A:salma
      A:salma

      On a rit aux éclats et c’était la fin d’une soirée dans l’Afrique enchantée.

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      Article : Ici l’humiliation, là-bas l’éducation
      culture
      14
      18 avril 2013

      Ici l’humiliation, là-bas l’éducation

      A/salma
      A/salma

      J’ai fait la découverte de divers coins de Dakar « Patte d’oie », « la Place de l’indépendance », « parcelles assainies », « Yoff », « HML », « Baobab », « Sacrée cœur », « Ouakam », « Liberté », « Pikine », « Al-mady », etc ….le tourisme est un bon exercice pour les yeux j’avoue.

      Tous les jours pour déjeuner, nous nous rendons au restaurant de l’université de l’Ucad (Université Cheik Anta Diop). À 12H 30 quand nous prenons la pause, après quatre heures de formation le matin, nous sommes assez affamés et le chemin qui nous y mène n’est pas la porte d’à côté. C’est aussi bien car nous faisons la causette et découvrons des nouveaux mondoblogueurs avec qui ont n’a pas eu l’occasion d’échanger les jours précédents. C’est agréable de savoir que l’on est lu en Guadeloupe, en Ukraine, au Mali, en Guinée, en Allemagne et que nous avons enfin réussi à mettre des visages devant chaque blog.

      A/Salma
      A/Salma

      C’est sans doute parce que je suis parfois affamée que je n’ai pas pris la peine de remarquer que le grand bâtiment que nous traversons tous les jours est une université. L’université de Dakar avec de nombreux étudiants devant le portail qui bavardent. Ils parlent des cours, des professeurs, Wolof, français et sont si fiers de se retrouver là : le temple du savoir. L’université est pour les étudiants, l’espoir d’avoir un emploi stable et de « réussir dans la vie » me dit Ameth, un étudiant. J’ai pu faire un tour au campus et regarder comment se comportent les étudiants.  C’est quand même inexplicable la dualité de la vie. Le mal et le bien, le gentil et le méchant, l’acteur et le chef bandit, l’élève et l’analphabète.

      Oui parce qu’à l’opposé de ceux qui sont venus recevoir le savoir dans cette université, derrière la cuisine de cette institution, s’est crée une autre vie. Environ 100 personnes ou plus sont adossées sur les grilles de la cuisine ou sur le mur de la maison d’en face. Ils regardent dans la même direction : la cuisine. Certains ont des bassines, d’autres des bidons dont la partie supérieure a été enlevées pour servir de récipients. Je vois des femmes seules, des femmes avec des enfants et des bébés attachés au dos, des hommes, des garçons, bref tout.

      A/Salma
      A/Salma

      Tous ces récipients sont collectés à travers les grilles du portail et déposés à même le sol et quand l’un des employés sort avec une marmite et se met à les remplir de riz, toutes ces personnes calmes deviennent très agitées. Ils parlent wolof, je ne comprends rien. Seuls les gestes me permettent de voir qu’ils montrent leur récipient et demande à l’employé de ne pas l’oublier et de le remplir. Ceux qui étaient adossés sur le mur se sont levés et rapprochés ce qui crée des bousculades et un brouhaha.

      Quand c’est servi, ils ne veulent plus attendre et essayent même de faire passer leur tête à travers les barreaux. En voyant cela je dirais que « ventre affamé n’a point de raison »comment peuvent-ils espérer franchir ces barreaux ainsi ?quand la nourriture leur parvient, pas besoin de chichi, ils plongent les mains dans les récipients et adieu la cuillère et autres couverts de luxe, ils n’ont qu’un but : manger.

      En fouillant, j’ai appris que ce sont les restes de repas des étudiants qui mangent au restaurant de l’université qui leur est servi. Les chefs de familles apportent ces récipients à la même heure chaque jour et  une fois qu’ils sont pleins, ils mangent d’abord avant de ramener une quantité à leur famille pour ceux qui en ont. S’ils vivent seuls, cette quantité leur servira de repas du soir et même du lendemain matin. Ces abonnés des restes de nourriture viennent là depuis l’ouverture de l’université. Ce sont des pères de familles, des jeunes sans emploi,  des vieux sans pension. La plupart viennent des campagnes et ont laissé derrière eux des familles qui comptent sur eux et vu qu’ils sont seuls à Dakar « je n’ai pas honte de manger ça, la vie est difficile, cela me permet d’économiser pour envoyer un peu d’argent à ma famille. Je suis loin d’eux et ils ne le savent pas ». C’est  Cissé, un homme âgé de 61 ans qui m’en fait la confidence.

      A/Salma
      A/Salma

      Je n’arrive pas à m’expliquer ce contraste, sur un même lieu des jeunes pleins d’espoir qui vont à l’école et se voient cadre, ministre, docteur mais jamais comme ceux qui sont assis là. Et oui assis là, derrière leur université, des personnes qui  n’ont plus d’espoir et c’est à peine s’ils se souviennent qu’ils ont occupé les bancs d’une institution académique un jour et qu’ils avaient eux aussi, les mêmes rêves. La vie en a décidé autrement, je quitte ce lieu vite fait, ils ne veulent pas que je prenne une photo d’eux.

       

       

       

       

       

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      Article : Gorée, ma Gorée
      culture
      7
      12 avril 2013

      Gorée, ma Gorée

      A: Salma

      C’est bizarre je perds ma logorrhée

      Sur ce bateau qui me transporte

      Les souvenirs de l’histoire de mes ancêtres ouvrent leur porte.

      Pour eux c’est du tourisme,

      Pour nous une preuve de racisme.

      Les vagues qui échouent sur le bord de ta côte,

      Mènent  à toi ce bateau plein.

      Un bateau plein d’esclaves hier

      Et de touristes aujourd’hui.

      A: Salma

      C’est bizarre mais le vent qui souffle sur ton île,

      Semble emporté avec lui,

      Le bruit que l’on provoque, quand, esclave on est.

      Quand esclave, on nait.

      Quand une couleur de peau révèle toute une histoire

      Une histoire que le Sénégal n’a pas voulu effacer.

      A: Salma

      Intacte tu es,

      Intacte tu resteras car,

      Il n’est pas question d’oublier, ni de rejeter

      Non, il est question de témoigner, oui.

      C’est bizarre Gorée, toi coin tant convoité d’hier

      Coin tant convoité d’aujourd’hui.

      Hier ceux qui riaient,

      Pleurent aujourd’hui.

      À qui la faute ?

      Tes cases d’enfants, d’hommes,

      De jeunes filles, de femmes,

      Des récalcitrants et des invalides,

      Ces inscriptions sur les murs laissées par ceux qui ont été touchés par ton histoire,

      A: Salma

      Par ceux qui ont vécus ton histoire,

      Sont éternelles parce que gravées sur de la pierre,

      Éternelles parce que ce ne sont pas des chimères.

      Plus j’écoute M. Alioune,

      Plus je me sens proche de toi.

      Ces personnes, mes grands-parents peut-être,

      Jetés en pâturage aux requins

      Sans force ni choix entre esclavage et mort,

      Cette statut d’amour qui illustre bien le prix de la liberté.

      statut gorée

      Gorée, ma Gorée

      Hier lieu de commerce, d’échange et d’entretien d‘esclaves,

      Aujourd’hui lieu de tourisme et de témoignage.

      Certains ont pleuré, d’autres ont écouté,

      A: Salma

      D’autres encore ont filmé, ces chaines, ces armes,

      Ces menottes de ton époque,

      Ont peut être disparu de façon physique,

      Mais enchainés, menottés, esclaves, nous restons à jamais sous divers plans.

      À qui la faute ? À eux commerçants et acteurs de commerce,

      À nous collaborateurs et fournisseurs,

      Nous venons nous partons,

      Mais les fantômes de ces esclaves  rodent et pleurent à jamais,

      Pour un cadeau historique pareil

      Sénégal « dieureudieuf »

       

       

       

       

       

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      Article : Le marathon de Dakar
      culture
      5
      11 avril 2013

      Le marathon de Dakar

      Le pays de Cheik Anta Diop a eu de l’effet sur nous en arrivant. Déjà dans le taxi qui nous menait à l’auberge,  nous identifions la ville de Dakar à un quartier de Yaoundé ou de Douala. Pour les uns parlaient de « l’échangeur de Nlongkak », les autres du « rond-point Deïdo ». Nous avons pu poser les têtes sur nos oreillers vers 3h du matin, et ce n’était pas pour une journée de sommeil.

      Le lendemain il a fallu que nous allions faire de l’éclairage des lieux nous-mêmes. En groupe, nous avons emprunté un chemin dans le quartier qui nous a permis de rejoindre un carrefour là où il y avait un peu de vie comparé au coin d’où l’on venait un peu plus calme. J’ai vu des car colorés et très beaux, des marchands qui ont pu me faire un peu de monnaie mais m’ont quand même plumé « 10000fcfa à 8500Fcfa ». Je suis indignée car je n’arrive pas à comprendre que nous puissions utiliser le  terme « FCFA » et que dans la réalité, les sénégalais veulent me faire croire que l’argent camerounais ne vaut rien ? noonnn !

      A: Salma

      Bref je continue ma ballade. Ce voyage qui semblait être un loisir, est devenu un vrai marathon après une réunion de briefing avec Ziad. Cela a été l’occasion de rencontrer Vladimir Cagnolari, Solo Soro et Michelle Soulier de France Inter. Dimanche direction l’île de Gorée. Pour y aller, il a fallu prendre le bateau et là on a eu droit à la merveilleuse chorale ivoirienne des mondoblogueurs « premier gaou n’est pas gaou ».cela a pu nous divertir sur le bateau mais une fois sur l’île, on a dû visiter les lieux historiques et essuyer quelques larmes avant de manger. J’avoue qu’une fois là bas, cela a été un plaisir de constater que je suis « belle » de l’avis des commerçantes installées là, mais très vite je reviens à la réalité quand elles me donnent le prix de leurs réalisations. Je suis sûre qu’une fois qu’elles ont constatées que je ne vais rien acheter, elles m’ont à nouveau trouvé « laide  et pauvre »en plus. On en avait besoin vu que cette virée ne se fait pas en voiture.

      A: Salma

       

      Puis, il a fallu redescendre pour attendre le retour du bateau qui est toujours plein quand il arrive du coup faut attendre qu’il se vide pour y monter. J’ai pu faire face à une expression que je ne voyais utilisée que dans les livres « le mal de mer » et ce n’est pas beau d’être dans cet état je vous assure. On est à peine arrivée qu’il faut que nous trouvions le moyen de consulter nos mails et la connexion se fait rare. On trouve du temps pour faire la connaissance de Benoit Thieulin et Cyriac Gbogou.

      Lundi, nous avons été repartis en groupe A et B, au hasard par Raphaelle et Pierrick. Une histoire de « binôme » selon Ziad pour nous permettre de « veiller les uns sur les autres ». je vous explique, quand le groupe A est sur le terrain, le groupe B est en formation. Quand ceux du groupe A revienne et bien, c’est au tour du groupe B d’aller sur le terrain et on alterne tous les jours. Nous avons déjà pu assister à la démonstration du fonctionnement de la plate forme Mondoblog, au relooking de nos blogs (comme vous le constater pour le mien) par Eliot de Canal plus et Grégoire de Reporters Sans Frontières nous a montré comment nous protéger des attaques de « hackers ». Nous avons assisté à l’enregistrement de l’émission « l’Afrique enchantée » de France Inter et aussi au lancement de l’application « Ndakaaru » réalisée par des sénégalais qui permet de vous indiquer la direction dans n’importe quel coin de Dakar.

      S: Salma

       

      Puis on a pu bouffer et souhaiter un joyeux anniversaire à Benoit qui prenait son vol à 2h du matin. Déjà nous suivons notre formation à l’Agence Universitaire de la Francophonie et pour manger direction un établissement : l’Ucad. Chaque jour après le repas tandis qu’Alimou Sow va faire la prière, nous avons instauré un rituel au milieu du jardin pour le « bain de soleil »d’après Manon, ça nous réchauffe un peu vu qu’il fait froid à Dakar.

       

       

       

       

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      Mes coups de griffes

      Auteur·e

      L'auteur: Salma
      Salma est Camerounaise et journaliste, formée à l'ESSTIC. Elle a été reporter pendant 10 ans pour le mensuel sur la santé des adolescents «100% jeune». Elle a également travaillé pour le magazine sur l'environnement «Together». Sur la toile, elle a travaillé pour des sites comme Goducamer.com, cameroon-info.net, Mboablog, Kamerhiphop, reglo.org. Elle est une passionnée par l'écriture en ligne. Actuellement à Bamenda, elle est journaliste à la Radio Evangelium. Elle continue à évoluer dans la presse écrite en tant que correspondante pour des parutions telles que «Horizons 2035» et «Musiki».

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