• Ma Bio
    Le Monde sous la plume de Salma
      07. avril
      2016
      Environnement
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      Le quartier Elig-Edzoa doit-il disparaitre?

      Source:www.google.com
      Source:www.google.com

      Ce quartier qui vous permet de rejoindre les quartiers Manguier, Omnisport, Bata Nlongkak et Etoa-meki est une zone qui terrorise ses visiteurs. Quand on est à Elig-Edzoa, toute notre attention est présente, au moindre geste d’inattention, vous payez les frais.

      J’ai voulu prendre une photo moi-même mais je ne peux pas; j’ai trop peur qu’on me l’arrache et que je puisse pas rattraper le ou les voleurs.

      C’est vrai qu’il y a le quartier Briqueterie mais je dois dire que je circule plus aisément à la briqueterie qu’a Elig-Edzoa. Pour moi Elig-Edzoa est le premier quartier ou règne l’insécurité à Yaoundé. Vous ne pouvez pas pianoter votre téléphone, votre tablette encore moins votre laptop dans ce quartier, rassurez-vous le vrai propriétaire vous l’arrachera entre les mains. J’ai assisté à deux scènes sur cet axe et j’avoue que je comprends mieux pourquoi ses habitants font très souvent l’objet de fouilles et de rafles inopinées. La majorité des personne vous le dira « la plupart des grands bandits résident à Elig-Edzoa ou à Manguier ». Au fait quelle est la limite entre les deux quartiers je ne saurais le dire. Mon premier traumatisme remonte à deux. J’étais dans un taxi et une dame assise à la cabine de notre taxi répondait a un coup de fil quand un voleur a surgi de nulle part, le lui a arraché et s’est perdu dans la foule. Elle avait beau crier personne des passants présents n’a fait attention à elle. Mon deuxième traumatisme d’Elig-Edzoa remonte à deux mois. Toujours dans une longue file d’attente des taxis, un voleur a profité pour retirer un sac de provision dans la malle arrière ouverte d’un taxi, et encore une fois il a disparu. Trois choses concourent à rendre ce coin si dangereux :

      Sa population

      Elig-Edzoa est un quartier ou se côtoient plusieurs nationalités : des tchadiens, des centrafricains, des camerounais et bien d’autres qui, dans leur misère, sont devenus solidaires et ont établi un réseau assez structure de petits pickpockets.

      Ses feux de signalisation

      S’il y a vraiment un endroit où il ne fallait pas avoir de feux de signalisation c’est bien sûr à Elig-Edzoa. Même avec ces feux, il faut très souvent le renfort des forces de police pour diriger la circulation. Les embouteillages y sont récurrents résultat les voleurs sillonnent et se déguisent en clients qui attendent le taxi pour faire leur boulot.

      Ses rails

      Les lignes de chemin de fer qui passent juste en dessous de son réseau routier est un élément assez encourageant pour les voleurs qui, une fois qu’ils vous ont dépouillé, prennent le chemin des rails qui mènent parfois à des coins isoles. Une fois son butin en main, le voleur s’enfonce dans une brousse et peut s’y isoler pour faire le décompte de son butin. Ne tentez jamais de suivre un voleur sur ce territoire, vous vous égarerez bien assez vite et risquerez d’y perdre votre vie.

      Le seul argument positif qui m’ait parvenu de ce coin est que le prix des marchandises y est abordable. Mais je me demande ou ceux qui osent sortir leur porte-monnaie dans cette zone, ont pris leur courage pour faire leurs emplettes ? Sur le trottoir, des deux côtes de la route, sont installés des menuisiers, des vendeurs de pièces détachées, de bouteilles, de matériaux de construction. Si l’envie vous prend d’acheter un marteau, des clous, de la ferraille ou une bouteille de gaz en affaire, surtout soyez vigilent. Il n’est pas rare qu’une fois que vous achetez une marchandise, si vous ne prêtez pas attention, votre vendeur le récupère pour vous la revendre à nouveau. Et vous ne pourrez rien réclamer, en avez-vous la preuve ? NON !Ne comptez surtout pas sur le poste de police installé à ce carrefour. Il m’est arrivé de voir quelqu’un se faire arracher son téléphone dans un taxi et quand il est allé se plaindre, personne n’a bougé le petit doigt. je me demande bien comment était le quotidien de Gaëlle Enganamouit quand elle y vivait?

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      29. mars
      2016
      culture
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      Ces stéréotypes de films qui ne collent pas avec toutes les femmes

      Source: Google.com
      Source: Google.com

      Depuis de nombreuses années je regarde des films et je me rends compte que de nombreuses personnes se laissent influencer par ce qu’elles voient dans les films. Les hommes surtout. Et bien voici quelques idées clichés messieurs sur les femmes qui ne sont pas toujours vrai, hélas !

      Elles pleurent toujours quand elles sont émues

      N’importe quoi ! Et oui nous ne fondons pas toutes en larmes devant une demande en mariage ou au cours de la cérémonie. Vous devez le savoir ces scènes des films ont pour but de vous émouvoir, d’ajouter un côté émotif à la fiction. D’abord chez nous la plupart du temps il n’y a pas de demande, ni de bague. Quand un camerounais a battu le record il te dit « faut que je vois tes parents » et c’est dans la poche. Chez nous pas de roses ou toute autre fleur on les prendrait pour des légumes.

      Quand elles ont des nausées, c’est sur elles sont enceintes

      Deuxième grossière erreur. Et dire que toutes les mamans dès que tu parles de vertiges et de nausées te posent la question normale « tu es enceinte ? ». Les hommes peuvent avoir des nausées mais nous non. Une fois que tu dis cela, tes proches commencent à scruter la taille de ton ventre et le volume de tes seins, et que dire du décompte des serviettes hygiéniques ? Et bien y en a qui n’ont ni vertige, ni sommeil, ni nausées mais qui sont bel et bien enceintes.

      Quand elles reçoivent un cadeau, elles doivent dire « Waouh »

      Je ris en écrivant cette partie. Parce que justement je me suis déjà trouvé devant plusieurs personnes qui, une fois que tu ne dis pas « Waouh », te demandent « mon cadeau ne te plais pas ? » et les minutes qui suivent j’ai beau leur dire que j’adore leurs cadeaux qu’ils continueront à faire leur tête d’enterrement. On n’exprime pas nos joies de la même manière désolé !

      Pour elles tu peux tout oublier sauf la St Valentin

      Ah Non ! Messieurs nous avons d’autres choses importantes à célébrer ou à garder en mémoire que le 14 février. De grâce cessez de croire que cette date marque toutes les femmes. Y en a qui n’attendent rien et n’offrent rien ce jour là, que cela ne vous offusque pas, souffrez d’avoir mal pensé cette fois et trouvez autre chose. Il n’y a pas que le 14 février que l’on prouve son amour, bien au contraire c’est un jour où l’infidélité est reine.

      C’est vrai que nombreuses sont celles qui rêvent d’être des actrices de ses films romantiques, avec des princes charmants et le célèbre « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » mais, très vite elles reviennent à la réalité soyez rassurés.

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      14. mars
      2016
      culture
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      Femmes, ce n’est pas Nathalie Koah le problème

      Source: Google
      Source: Google

      « Ne sois pas ce genre de fille, une fille qu’on attire par tout ce qui brille, une fille que tout le monde déshabille » j’adore cet extrait d’une chanson de Carole Bakotto. Depuis quelques mois, une histoire d’amour déchire les camerounais. Entre épouses qui s’identifient à   l’épouse de cette star du football et d’autres femmes qui comprennent Nathalie et tout ce par quoi elle est passée. Son livre « Revenge Porn » est interdit de vente en France mais tout le monde sait par les merveilles du net, de quoi il est question. J’ai vu à quel point les camerounais peuvent avoir un vocabulaire riche quand il s’agit d’insulter quelqu’un. Bref loin de jouer son avocat je ne comprendrais jamais comment une femme peut avoir le courage de traiter une autre de « bordelle », de « pute », de « dévergondée » quand je sais le train de vie qu’une fille mène avant de se ranger. Certaines se rangent après le mariage d’autres continuent leur multi partenariat sous couvert même quand elles se nomment déjà « madame ». Chacune de nous a son squelette dans le placard mais nous sommes très souvent les premières à jeter la pierre sur l’autre parce que le public ignore que notre vie porte le brassard de la saleté et de l’horreur. Doit-on en vouloir à une autre parce que tout le monde sait ce qui dans sa vie est identique à la nôtre mais est inconnue des autres ? Pour moi chaque femme est une prostituée avant de trouver un mari, et même après s’être mariées, certaines ne quittent jamais ce corps de métier.

      Ah oui je sais ! Les panthères vont se verser ici pour me griffer mais souffrez que je dise ce que je pense. Le problème ce n’est pas Nathalie Koah et son choix de vie. Le problème c’est nous les femmes et l’éducation que nous donnons à nos filles. Il est facile à une maman de laisser son garçon libre pendant que sa fille est occupée à des taches ménagères. Il est facile pour une maman qui a pour fille une vendeuse de cacahuètes de lui demander quel métier fait son prétendant. Ta fille peut être pauvre et illettrée mais elle ne doit pas te ramener un gendre qui est dans la même situation qu’elle. Cela me fait rire ! La célèbre pensée qui dit qu’une femme n’a pas besoin de s’encombrer de longues études, il suffit que son mari soit riche et elle le sera. Et quand ce dernier la quitte qu’advient-t-il d’elle ?

      Il est de notre devoir de donner à nos filles une éducation de femme indépendante et non de femme qui ne l’est que si elle se marie et pond mille enfants. Elle aura beau briller dans divers domaines tant qu’elle n’aura pas de bague au doigt elle ne sera PERSONNE. Arrêtons de faire d’elle une obsédée de la robe blanche à tous les prix. Une fille peut être brillante, leader et être accomplie même sans mari. Encourageons nos filles à être des maçons, des chimistes, des astronautes, des pilotes, des pousseurs (même si l’image me semble encore bizarre je l’avoue). Ne soyons pas ces femmes qui en veulent à d’autres si elles se présentent aux élections présidentielles en demandant « pour qui elle se prend celle-là ? ». Ne soyons pas celles qui font la promotion de la jalousie parce que d’autres ont décidé de faire autrement. Ne soyons pas ces femmes qui continuent d’être complices des mutilations génitales parce qu’elles veulent que les autres goutent à leur enfer. Soyons celles qui interdisent le repassage des seins, le massage du ventre à l’eau bouillante après l’accouchement, soyons celles qui encouragent nos sœurs dans leurs luttes, celles qui défendent nos sœurs pour une cause qui sauvera notre descendance féminine. Nous sommes toutes des leaders quand il faut diriger nos familles, pourquoi ne pas l’être dans nos réunions, dans nos associations, dans nos quartiers, aux élections, etc.

      Le livre de Nathalie Koah est juste une dénonciation des maux de notre société. Nombreuses sont nos sœurs qui jouent de leur charme pour atteindre un objectif. Pour Nathalie c’était pour de l’argent, mais à la fac c’est pour les notes, dans les entreprises c’est pour avoir un emploi, sous d’autres cieux c’est pour la manipulation ou soutirer des informations. Nombreuses sont nos sœurs qui, rêveuses d’une carrière de mannequin ou d’hôtesses se retrouvent dans des circuits de prostitution. Nombreuses sont nos sœurs qui adorent le rôle de maitresse. Hier nous apprécions les vérités sur les réalités d’Internet du « Djombos » de l’artiste Eriko, aujourd’hui nous tirons sur les réalités de «  Revenge Porn » et demain que ferons-nous ?

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      09. mars
      2016
      culture
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      Libres ensemble pour la paix

      source: Google
      source: Google

      Si je décide de me lancer à l’écriture de ce billet, c’est parce qu’il touche un domaine important qui reflète toute la tolérance que nous devons avoir les uns envers les autres. S’il est vrai que la liberté est un élément fondamental de toute société, il est aussi vrai qu’il est un point important de la stabilité. Depuis plus de deux ans mon pays le Cameroun est engagé dans un combat contre le terrorisme. Je n’aimerais pas employer ici le terme « secte Islamique boko haram » ce serait encore faire du particulier, le général. Je suis issue d’une famille où Chrétiens et Musulmans se fréquentent. Vous me demanderez« comment cela est-il possible? », mais je vous dirais que c’est bien possible. Il y a quelques années quand les tueries avaient éclaté au Nigeria entre musulmans et chrétiens, une seule question m’est venue en tête. « Si cela arrive ici que ferais-je? » Et pour moi, impossible de répondre à cette question car devrais-je rejeter ma famille maternelle majoritairement chrétienne? Devrais-je rejeter ma famille paternelle majoritairement musulmane? NON!

      J’ai toujours évolué en côtoyant les deux religions. Chez nous pas de « Musulmans » ou de « Chrétiens «  c’est juste la famille. Chez nous il n’y a plus de différence entre Noël, fête de la Tabaski ou encore celle du Ramadan ou de Pâques. Tout ce que nous savons c’est que ce qui compte c’est la famille et l’union, le reste nous importe peu. J’ai fais l’école coranique et Dieu seul sait combien il m’a été facile de réciter la « Fathia » et de nombreuses sourates. Je suis allée à l’église et je sais réciter le « Notre père ». Même si je suis chrétienne aujourd’hui cela ne change rien au fait que je reste l’enfant d’un musulman. Lors de mon mariage à l’église j’ai été confrontée à une question. Fallait-il qu’une autre personne me conduise à l’autel de l’église parce qu’à cette période mon père jeûnait? Non, il n’en était pas question et mon père, ce musulman, est allé avec moi à l’église sous les regards interrogateurs des membres de l’assistance. Le prêtre priait selon les rituels catholiques et mon père selon le coran. Une seule chose comptait à ce moment là: mon bonheur.

      Je pense que de nombreuses personnalités pensent aussi ainsi. Désormais il n’est plus rare de voir des célébrations religieuses où toutes les religions sont représentées. Musulmans, Catholiques, Protestants, peu importe, seul compte l’union. Les enseignements de pardon, de solidarité, de tolérance, d’échange et de morale sont universelles quelques soit la religion. Le mal est mal universellement et le bien aussi. C’est ce qui devrait dominer au sein de toutes les communautés, au sein de toutes les sociétés, dans le cœur de tous les êtres. Savoir que nous sommes libres et que cette liberté n’a de valeur que si nous sommes ensemble.

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      18. janv.
      2016
      Environnement
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      Mes questions sur la 4 G

      Ce n’est peut être pas le cas pour de nombreux pays de nos jours, mais la fin d’année 2015 a été l’occasion pour deux de nos sociétés de téléphonie mobile MTN et Orange, de nous proposer la 4G. Bien avant, la venue de Nextel nous avait fait gouter à la vitesse sur ce plan là. Appels vidéo, ouverture des pages instantanée, etc. C’était rapide et cela comme toujours a un prix.

      connexion
      connexion

      Est-ce vrai ?

      C’est la première question qui me trotte la tête depuis que la « 4G » est là. Personnellement j’avoue que je n’ai pas expérimenté les merveilles de la 3G. Je ne sais à quel moment nous sommes passé de la 1, la 2, la 3 et aujourd‘hui la 4G. De manière pratique je pourrais dire que même avec toute la panoplie de forfaits Internet pour mobile qu’on m’a proposé, il était difficile pour moi d’ouvrir plusieurs pages sur mon mobile et je ne parle même pas de naviguer.

      Qu’est ce que cela va engendrer ?

      Et bien peut être plus de bousculades qu’autres choses. Il ne se passe pas un jour sans que je ne vois de nombreux camerounais qui abandonnent leurs activités pour s’aligner devant des maisons de téléphonie mobile pour recevoir une puce 4G. Ils veulent tous avoir cette puce gratuite mais savent-ils ce que cela implique? Je ne pense pas. Et bien pour ceux qui veulent voir les plaisir de la 4G il faudra encore franchir de nombreuses étapes. Faudra une puce donc aller s’aligner je ne sais pendant combien d’heures pour recevoir ce précieux sésame. D’un autre côté il faudra un équipement adapté c’est-à-dire soit aider nos maisons de téléphonie mobile à augmenter leur chiffre d’affaire en achetant des téléphone 4G, soit pour ceux qui ont des téléphones 3G, en « achetant » (toujours acheter quelque chose vous n’y échapperez pas) un modem qui permettra à votre téléphone de version obsolète de gouter à cette merveille. De nombreux camerounais ont des téléphones Androïd mais combien en ont un de 3G ? Autre chose combien de camerounais achètent eux –mêmes ces téléphones Androïd, 3G ou 4G ? Pour la plupart, ce sont les membres de la famille qui résident en Mbeng qui nous les envoie. L’autre question, devons-nous nous ruiner pour accéder à une nouvelle technologie qu’on n’a pas demandée? Je dirais NON.

      L’affichage massif est-il nécessaire ?

      Du point de vue des dirigeants d’une société on me dira OUI. Et pour cause, il faut communiquer sur un produit. Mais je dirais NON. Yaoundé désormais envahit de panneaux de publicité XXL qui vantent les merveilles de la 4G. Une colonisation publicitaire qui vous pousse à vous sentir comme un homme des cavernes quand vous n’y avez pas goutter. « Tout ce que vous aller pouvoir faire », « 4G turbo LTE », si seulement je savais ce que LTE signifie. Les mêmes slogans avec des phrases différentes qui n’annoncent rien de concret sinon des dépenses.

      Quelqu’un peut-il témoigner ?

      Des proches qui se sont essayé à la 4G me disent que c’est rapide. Je veux bien le croire mais je reste tout de même sceptique. Il y a quelques années déjà quand ils nous proposaient la 3G, les prouesses technologiques étaient satisfaisantes. Mais je ne comprends pas pourquoi chaque fois qu’on lance une nouveauté sur ce plan là, il faut compter 4 à 6 mois pour vraiment avoir un service de qualité. Passé ce délai, vous revenez à votre quotidien de mauvaise connexion et de débit lent. Je n’arrive pas à ouvrir une page web sur mon mobil malgré les meilleurs forfaits que l’on m’a proposé. Ma connexion mobile se réduit à WhatsApp, Viber et Instagram. Le forfait de ma clé Internet je l’utilise à 60% vu que quelques fois à quelques jours de l’expiration du crédit, elle ne marche plus et mon crédit expire. Je ne compte pas changer de clé Internet pour pouvoir surfer à la 4G. Je n’ai pas d’exigence de 2, 3, 4 ou même 5G, tout ce que je veux c’est une bonne connexion à prix réduits pour une camerounaise de classe moyenne qui surfe simplement.

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      02. déc.
      2015
      culture
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      Expo lutte contre le VIH/Sida 2015

      Journée mondiale de lutte contre le VIH
      Journée mondiale de lutte contre le VIH

      « J’ai les larmes aux yeux quand je vois encore des parents qui enterrent un enfant qui meurt des suites du VIH. Nous allons passer de 166 unités de prise en charge des PVVIH à 250. Les ARV sont gratuits pour les PVVIH ». Ce sont quelques extraits du discours du ministre la Santé André Mama Fouda à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Je vais vous livrer en images ce que fut cette journée à Yaoundé. Une journée pour rappeler qu’il faut toujours être mobilisée contre ce virus. Selon Onusida, le nombre de personnes vivant avec le virus continue d’augmenter, et s’élève désormais à 36,9 millions.

       

      La salle des discours
      La salle des discours
      les membres des ONG
      les membres des ONG
      Le discours du ministre de la santé
      Le discours du ministre de la santé
      les jeunes
      les jeunes
      L'armée aussi s'engage
      L’armée aussi s’engage
      Affiche ONUSIDA et le système des Nations Unies
      Affiche Onusida et le système des Nations unies
      Gamme d'aliments pour PVVIH
      Gamme d’aliments pour PVVIH
      Le CERAC
      Le CERAC
      La Fondation Clinton
      La Fondation Clinton
      Le mur des Préservatifs
      Le mur des Préservatifs
      Un aspect sur la transmission mère-enfant
      Un aspect sur la transmission mère-enfant
      Une machine pour le bon dosage des CD4
      Une machine pour le bon dosage des CD4
      Affiche
      Affiche

       

       

       

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      Article : Go girls !
      culture
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      25 novembre 2015

      Go girls !

      Salon de l'entrepreneuriat féminin
      Salon de l’entrepreneuriat féminin

      Un petit tour au Centre Culturel Camerounais ce week-end du 21 novembre m’a permis de découvrir le dynamisme féminin que j’aime et que j’adore. Je tiens à dire que deux jours d’exposition c’est peu pour découvrir tout de ce que l’entrepreneuriat féminin peut offrir. L’entrée était gratuite et libre avec deux hôtesses très courtoises qui m’ont guidé jusqu’aux ateliers, débats et stands. Il faut dire que Facebook est devenu une plateforme incontournable des rendez-vous de ce genre. C’est justement sur ce réseau social que j’ai eu cette information.

      « Le salon de l’entrepreneuriat féminin a eu lieu du 21 au 22 novembre 2015 au Centre Culturel Camerounais. » C’est la première fois que je me rends dans ce centre depuis son ouverture. Au premier arrêt dans un stand, je remarque des jeunes filles qui motivent les visiteurs à prendre des prospectus pour rejoindre leur école spécialisée dans les métiers de la beauté. Je suis intéressée et je leur demande s’il serait possible pour moi d’apprendre à devenir une vraie pro du make up juste une fois par semaine ? Oui, me répondent-elles et elles me rassurent que je ne serai pas dessus.

      Institut Rose Laure ken
      Institut Rose Laure Ken

      Deuxième stand, une femme expose des bijoux, des escarpins et divers articles de mode pour femmes. Elle me donne sa carte puisqu’elle représente la maison « Marie ô Fashion ».

      Stand Marie ô
      Stand Marie ô Fashion

      A la table suivante, des femmes présentent des produits 100% naturel pour la beauté et l’entretien au quotidien. « Noka beauté et conseils ô naturel » utilise du beurre de karité, de l’olive, de la carotte, de l’argile et bien d’autres produits de la nature pour embellir notre peau à moindre coût. Je prends une carte et je continue mon chemin.

      Stand Noka Beauté ô Naturel
      Stand Noka Beauté ô Naturel

      Le stand suivant est « Delicious Clarita », hum je ne vous cache pas que j’aime la pâtisserie. Et même que parfois, il m’arrive de rêver que je mange des tonnes de sucreries. Des gâteaux, des crêpes, de la crème, de la glace, des cakes, bref tout ça quoi ! C’est mon péché mignon. Ce stand attire mon attention car je remarque que les exposants ont la particularité de faire des gâteaux personnalisés. Sur une table, sont exposés deux de leurs réalisations dont deux gâteaux montés de princesses avec toutes les couleurs qui vont avec. Toujours sur la table, sont exposés des macarons. Je fais attention à ma ligne donc je quitte cette table vite fait sinon je vais fondre comme tout ce sucre sur ces gâteaux.

      Stand Delicious Clarita
      Stand Delicious Clarita

      Juste à côté de tous ces gâteaux je fais la rencontre de la directrice de « Y ZH’OK ». Yzhabel Mbolo m’accueille très gentiment, elle me présente ses réalisations. Elle habille tout avec du pagne. Les pochettes, les bracelets, les babouches, les escarpins, les barrettes, les couronnes et j’en passe. Elle me parle de cette passion qui est devenue son métier. Elle me présente ses modèles, ses inventions et nous parlons aussi d’une possibilité d’apprendre. Je lui demande pourquoi vouloir faire la promotion de notre culture en portant le pagne. Malheureusement, les articles demeurent toujours chers. Oui je veux bien porter le pagne mais pourquoi les articles sont si chers ? Il est facile de trouver une veste à 500F et pourtant un boubou en Bazin ne coûte pas moins de 10.000F. Elle me répond en me disant que la main d’œuvre est rare et chère et en plus c’est un travail de longue haleine pas encore industrialisé comme les tissus européens. Je suis convaincue et je prends son contact, je veux bien apprendre aussi à habiller mes articles avec du pagne et qui sait peut MJ Mpacko fera ma promotion un jour sur Kmer Sisters (rire).

      Stand Y ZH’OK
      Stand Y ZH’OK

      L’autre attraction de ce salon, ce groupe de trois jeunes filles qui proposent de personnaliser vos pochettes de téléphones, vos journaux intimes, tout ce que vous voulez avec des couleurs flashy et des graffiti. Alex, Cindy et Frida sont les fondatrices de « Made in 237 ». Elles font du Pocket-Arts et personnalisent vos téléphones, tablettes, ordinateurs pour que vous « soyez unique, soyez vous-même ».

      Stand Made 237
      Stand Made 237

      Les maquilleuses sont celles qui occupent les derniers stands. Et pour cause, elles ont besoin d’espace pour offrir des séances de soins de visage ou de maquillage aux clientes. Sur leur table, des palettes gigantesques de fards sont présentes, mais aussi des extensions brésiliennes, des crayons et eye liner, des lotions, des rouges à lèvres, etc. Ce ne sont pas les clientes qui manquaient de ce côté-là.

      Espace Make Up
      Espace Make Up

      A l’intérieur du bâtiment principal du Centre, se déroule un atelier débat sur la beauté et la femme à 500F. L’après-midi sera consacré à l’atelier « comment choisir son fond de teint en fonction de sa peau ». Un savoir qu’il est possible d’acquérir à 2500F.

      Article en vente
      Article en vente

      Fière de mes nouvelles adresses bien utiles je décide de rencontrer Ghislaine Fouda de « Place Affairs sur Facebook », organisatrice de ce salon. Elle a eu cette idée en remarquant qu’autour d’elle il y avait de nombreuses femmes dispersées qui avaient un savoir-faire mais n’avaient pas l’opportunité de le présenter au public. Elle a donc initié ce salon et les femmes ont adhéré.

      Ghislaine Fouda, promotrice du salon
      Ghislaine Fouda, promotrice du salon

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      19. oct.
      2015
      Environnement
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      Petite virée à Douala

      embouteillage Ndokoti
      Embouteillage Ndokoti

      « Je pense que si on punissait tous ces hommes qui font pipi au bord de la route on serait déjà riche ». C’est l’extrait d’une conversation que j’ai eue avec un ami lors d’une promenade à Bonanjo. Il riait aux éclats, mais j’ai poursuivi « pourquoi vous les hommes aimez pisser au bord de la route comme ça ? »Il a gardé le silence avant de me dire « tu ne peux pas comprendre », moi « ne pas comprendre quoi ? ». Il a ajouté « quand tu fais pipi dans les toilettes, l’odeur t’étouffe, tu n’es pas à l’aise. Quand tu urines dehors cela a un vieux goût, l’air te frappe, toi tu sens la liberté ». Vous les hommes allez me confirmer ça, je n’y comprends rien et je ne pourrai jamais avoir cette expérience.

      J’ai passé quatre jours à Douala et j’avoue que je me demande comment les populations font pour survivre sur une telle planète. La chaleur vous fait goûter aux braises de l’enfer ou du purgatoire que sais-je encore. Non seulement il fait chaud, mais vos nerfs sont à rude épreuve avec les embouteillages. En sortant de la voiture, vous constatez qu’il n’y a aucune issue. Moi qui me plains souvent des embouteillages d’Elig-Edzoa, j’ai tiré mon chapeau à Douala. Les motomen roulent même dans le sens interdit pour se frayer un passage dans ce labyrinthe.

      Mes nombreuses promenades m’ont permis de m’étonner chaque jour. J’ai remarqué que de nombreuses filles à moto ne portaient pas de petite culotte, sans doute à cause de la chaleur. Mais savent-elles comment sont les motos sur lesquelles elles montent ainsi ? Je ne pense pas. A Bonabéri, j’ai décidé de prendre un raccourci pour me rendre au marché Grand Hangar. Là, j’ai failli m’évanouir. De nombreux motomen installés à proximité d’une rigole avec de l’eau stagnante recueillaient cette eau pour laver leur engin. Je me suis approchée de la rigole pleine de têtards et de larves. J’ai crié au scandale, mais les motomen visiblement pas gênés, bien au contraire, s’appliquaient davantage. J’ai abandonné l’affaire, c’était plus fort que moi.

      Rigole Bonabéri
      Rigole Bonabéri

      S’il y a quelque chose qu’il faut reconnaître à Douala c’est les lieux où manger du poisson frais et s’amuser. Petite virée à la Rue de La Joie. Là il n’y a que la route qui est dégagée, les trottoirs des deux côtés sont occupés par des braiseurs qui ont exposé des poissons de toutes sortes et de toutes les grosseurs. Pour vous régaler, pas de problème, le seul frein sera le poids de votre porte-monnaie. Je suis surprise de voir des adolescents nous demander si nous voulons nous garer et se mettent à courir jusqu’à ce qu’on s’arrête. Je crois avoir à faire à des hôtesses des différentes buvettes, que non. Ils me montrent leurs comptoirs de poisson et en voyant que nous nous intéressons à l’un d’eux, les autres viennent le bousculer en disant « c’est notre client ne blague pas depuis que je cours tu étais là ? ». Nous choisissons une place et passons nos commandes sur place. Comme à Yaoundé, une fois que vous êtes assis au bar, vous avez très souvent la chance de faire vos achats sur place. Les vendeurs vont et viennent et les prix sont abordables, même si il faut avouer que la lumière tamisée des buvettes ne vous fait pas voir si ce que vous achetez  est encore frais.

      A la recherche d’un peu d’ambiance, nous nous promenons dans les recoins de la ville et avec notre thermomètre, nous mesurons la température dans les diverses boîtes et snacks- bars de Douala. Premier arrêt au Nouveau Refuge de la Rue de la Joie. Là le service est rapide, l’ambiance est bonne mais à 23 h nous sommes surpris de voir que le tenancier du bar arrête la bonne musique pour mettre « Nina Tv » et suivre la série « El Diablo ». Malgré nos plaintes il reste de marbre. Devenus indésirables nous décidons de changer de lieu. Avec toutes les nouvelles musiques qu’il y a ces derniers temps, La Canne à Sucre a décidé de faire dans le « Old School », nous continuons notre ballade, La Flotte, Next, Mponda Munenge, Le Miel, le Snack bar La Baleine et finalement nous faisons halte au First-T. Une bonne ambiance, les fouilles à l’entrée, deux niveaux et un bon DJ. Il enchaîne les musiques les unes après les autres, super, vous êtes contents de consommer et ne voyez pas le temps passer. Une vendeuse de boisson énergisante nous fait les yeux doux pour nous proposer ses produits. Voyant que nous n’allons pas acheter, elle préfère s’éclipser en dansant. Le seul hic pour moi était ces téléviseurs installés partout. On ne vient pas en boîte regarder la télé sinon on reste à la maison. Peu à peu l’envie de dormir a pris le dessus, il était déjà 4 heures du matin.

      Sur le chemin du retour à Yaoundé, une nouvelle surprise. Il a fallu attendre au moins quatre heures à cause des participants au tour cycliste qui faisaient leur exhibition. Je suis rentrée saine et sauve.

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      07. sept.
      2015
      Environnement
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      Avec boko haram la prudence Oui, la panique Non !

      Source: google
      Source: google

      Je ne pense pas qu’un tel groupe mérite que j’écrive son nom en majuscule. J’ai gardé mon calme face à toutes leurs opérations et toutes les horreurs qui ont suivies. Ces images, ces nouvelles à la Une, ces nouvelles dans les blogs, sur les réseaux sociaux, une publicité gratuite pour des gens qui ne le méritent même pas.

      Un seul but : nous faire peur. Il faut que l’on ait peur, que l’on rejoigne le mouvement, que l’on tremble et que si nous croisons leur route, par peur de mourir nous les supplions de nous laisser la vie sauve pour nous envoyer devenir des chairs à canon. Enlever des jeunes filles et dire les soumettre à l’islam pour ensuite les utiliser pour de tels actes quelle horreur ! « Abomination ! »Comme diraient certains.

      Quand les attentats du 11 septembre ont eu lieu au Etats-Unis, il faut dire qu’al quaïda a eu le même effet sur les américains et le monde entier. Depuis cet attentat le monde n’a plus jamais été le même. Des destinations censées formées des radicaux font l’objet d’une surveillance approfondie. C’est à cet instant que j’ai ressenti un malaise. Un malaise du fait de ce nom musulman que je porte. Et je me demandais si désormais quelqu’un qui portait un nom musulman pouvait prouver qu’un visa lui a été refusé pour une cause valable ou pour son nom et son look ? (la barbe).Avec l’attentat à Charly Hebdo c’était la goutte d’eau de trop qui venait désormais faire qu’un chrétien qui se fâche c’est normal, mais un musulman une fois qu’il le fait reçoit des commentaires comme « vous êtes toujours comme ça », « vous êtes tous des radicaux ». Un climat où désormais votre nom éveille des soupçons sur des simples habitudes du quotidien, où on vous catégorise à un groupe de délinquants qui ne savent même pas au nom de quoi ils font ce qu’ils font. D’ailleurs y a-t-il une raison de tuer comme ça ? Je passe.

      Les attentats au Nord de mon pays dernièrement, ont certes instauré un climat de suspicion et de peur au sein de la population, mais je dis que face à eux pas question de paniquer. Les images que nous diffusons, le fait de parler d’eux augmente leur popularité et peut-être même l’adhésion de nouveaux membres à la recherche de sensations fortes. De nos jours ce sont des commentaires du genre « on a attrapé tel à l’église, au marché, à la Cathédrale et je ne sais encore où avec des explosifs » parfois des histoires montées de toute pièce pour se rendre intéressant. Paix aux âmes des victimes très récentes de Kerawa et bravo à nos soldats qui se battent pour que nous trouvions le sommeil, mais faire de la pub à qui ? boko haram ? Non merci.

      Les derniers évènements nous feront changer nos habitudes. Nous ne trainerons plus au marché pour faire nos achats. Les femmes qui aiment bien faire des trajets inutiles et des discussions interminables seront bien obligées d’abréger. Désolé, les bonnes habitudes africaines vont foutre le camp. Avec la rentrée scolaire, nous reviendrons à cette bonne vieille habitude à inculquer à nos enfants et nos proches « on ne cause pas avec les étrangers et si quelqu’un t’appelles et que tu ne le connais pas cries et coure »ma mère me disait toujours cette phrase et à cette époque il n’y avait pas de boko haram. Nous devrons leur apprendre à ne pas parler aux inconnus, qu’ils n’aident personne à transporter quoique ce soit même les paquet de bonbons et de biscuits(qu’ils acceptent de se faire traiter de « mal éduqués »).Pour ceux qui nous cassent les oreilles avec des veillées où l’on exécute des chants chrétiens réveillés imperceptibles et pour ceux qui croient que c’est le fait d’aller à l’église tous les jours, de s’asseoir au premier banc, de faire plus de dons ou encore d’égrainer le chapelet toute sa vie qui fait de nous des croyants, ils vont devoir changer leurs habitudes. Ils sauront bien que ce n’est pas le lieu qui fait la foi mais les actes que l’on pose vis-à-vis de notre prochain.

      S’il faut céder à la panique allons-nous suspendre la saison sportive? Allons-nous annuler tous les concerts ? Fermer les bars ? Allons-nous cesser d’aller à l’école ? Au travail ? Allons-nous cesser de vivre pour un groupe d’individus ? Je ne pense pas.

      Il est question de rectifier nos habitudes, ouvrir l’œil, collaborer avec la police. La vigilance c’est tout  et si vous suspectez quelque chose appelez le 1500.

      Bonne rentrée colère aux parents

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      Mes coups de griffes

      Auteur

      L'auteur: Salma
      Salma est Camerounaise et journaliste, formée à l'ESSTIC. Elle a été reporter pendant 10 ans pour le mensuel sur la santé des adolescents «100% jeune». Elle a également travaillé pour le magazine sur l'environnement «Together». Sur la toile, elle a travaillé pour des sites comme Goducamer.com, cameroon-info.net, Mboablog, Kamerhiphop, reglo.org. Elle est une passionnée par l'écriture en ligne. Actuellement à Bamenda, elle est journaliste à la Radio Evangelium. Elle continue à évoluer dans la presse écrite en tant que correspondante pour des parutions telles que «Horizons 2035» et «Musiki».

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