Salma Amadore

La nounou est une déesse

Une déesse que l’on se doit de vénérer. C’est mon constat depuis qu’un petit groupe de ce corps de métier a défilé devant moi.

Chez nous au Cameroun on dit « tiens celui qui s’occupe de ton enfant comme un œuf ». Une expression pleine de sens quand on se rend compte que pour vous faire du mal en tant que mère, il suffit de toucher à votre progéniture. Elle est bien loin l’époque où la famille africaine était tant soudée. L’époque où il vous suffisait d’accoucher et la famille se chargeait du reste. Votre tante, votre mère, une cousine, une nièce venait habiter avec vous et vous aidait dans vos différentes tâches. Avec elle, le temps passait si vite et même qu’il était facile pour vous d’enchainer vos maternités.

Source: google
Source: google

De nos jours tout a changé. Le capitalisme et le matérialisme ont pris le dessus et les sentiments ont foutu le camp. Aujourd’hui il n’y a plus de cousine libre au village pour venir vous aider. Votre propre mère n’a le temps que pour « ses business ». L’Afrique sentimentaliste a disparu. Impossible de trouver de l’aide dans nos familles, alors sont apparues les nounous. Un nom si affectif que portent souvent des employés sans cœur.

Je suis sûre que vous avez entendu, vu la vidéo de la nounou africaine qui tapait sur l’enfant dont elle avait la charge. J’avoue qu’il m’a fallu mettre pause et recommencer la vidéo plusieurs fois pour parvenir jusqu’à la fin. Ses coups de pieds sur le thorax de la petite, sa gifle bien appliquée sans oublié le fait qu’elle marche pratiquement sur elle, tout ceci vous donne des sueurs froides. Mais que faire ? Aujourd’hui, il est devenu difficile voire impossible de se passer d’une nounou quand vous avez décidé de travailler et d’accoucher. Les nounous qualifiées sont tellement rares que seules les amatrices dominent ce secteur et exécutent leurs tâches approximativement.

Nos nounous font les biberons en se réservant une ou deux cuillères de lait dans leur bouche. Nos nounous quand vous utilisez des couches jetables, emportent le tiers chez elle (on ne sait jamais cela pourrait servir à une cousine, ou une sœur qui a accouché, ou même à ses propres enfants). Nos nounous ne savent rien utiliser rationnellement, tout n’est que gaspillage, normal c’est vous qui payez et c’est pour le bien de votre enfant. Vous ne devez pas faire une remarque à nos nounous sinon le lendemain elles traiteront vos enfants avec nervosité. Vous devez supporter leurs caprices, leurs retards, leur mauvais comportement sinon elles s’en iront et c’est vous qui allez souffrir pour recruter une autre qui certainement viendra faire la même chose ou pire. La nounou peut être malade et absente pendant des jours mais vous ne devez en aucun cas avoir du retard quand il faut lui payer son salaire. Nos nounous c’est un mélange de chantage quand il s’agit de nos enfants et de séduction face à nos maris de qui elles espèrent une attention ou une augmentation. Avec elles nous sommes dans un couple où il faut continuellement leur faire la cour et céder à leur caprice.

Ma dernière découverte à ce sujet est celui d’un couple qui, ayant recruté une nounou pour leurs enfants âgés de 5 et 7 ans, ont eu une mauvaise surprise. Les bambins devenus subitement très maladifs et leurs parents ne sachant plus quoi faire, ont décidé de les emmener à l’hôpital pour des examens de routine. Résultat positif au test de dépistage du Vih/Sida. Chose curieuse, les deux parents font le test et les résultats sont négatifs. Les deux enfants sont infectés et les parents ne le sont pas, bizarre vous me direz. Mais dans une enquête menée par le personnel de l’hôpital, il s’est avéré que le résultat du test de dépistage chez la nounou était également positif. Elle utilisait les brosses à dents des deux enfants et voilà comment tout ceci est arrivé.

Tout comme il est désormais recommandé de demander à tout employé de vous donner une photocopie de sa carte nationale d’identité et de vous montrer son domicile au cas ou il lui viendrait l’idée de vider votre maison, il sera désormais possible de demander autre chose à nos nounous. Plus qu’une urgence je pense qu’il faudra aussi demander à nos nounous de nous présenter un bilan de santé. Pour éviter que nos nounous ne nous présentent de faux résultats peut être faudra t-il que nous payons. Mais aussitôt la question de confidentialité se posera et aussi la stigmatisation et la discrimination apparaitront. C’est facile de dire qu’on ne discrimine pas mais pouvez-vous laisser une personne vivant avec le Vih s’occuper de vos enfants ?ou tout simplement pouvez-vous lui donner un emploi qui la met en contact avec vous et ne soit pas dégradant ? Garderiez-vous une nounou en sachant qu’elle est une personne vivant avec le Vih ? Vous avez sans doute répondu « Non » intérieurement et allez sans doute écrire « Oui ». Si vous n’êtes pas prêts à accepter tout ceci, alors traitez vos nounous comme des déesses, on ne sait jamais.


Femme, quelle femme es-tu ?

C’est le genre de billet qui m’est souvent difficile d’écrire. Il est difficile d’aborder ce sujet et prendre du recul. Je veux dire que d’un côté les hommes seront contents et de l’autre, les femmes vont me regarder avec des yeux noirs.

Bon, je pense que depuis le mois de janvier, toutes les femmes savent qu’il faut s’aligner pour avoir telle ou telle couleur de pagne dans une boutique de tissu et malgré la rupture du stock, elles ne se découragent pas. Ce pagne qui cause plus de dégâts qu’il n’apporte de solutions.

Je sais que la majorité des femmes qui ont rejoint le cercle des femmes n’existent que par ce pagne. Elles ne savent même pas pourquoi on célèbre ce 8 mars. L’essentiel, c’est la fête et le pagne. Pauvres de nous, avec tout ce que nous avons à améliorer, ne nous limitons pas qu’à cet aspect que dévoile si bien mon collègue blogueur Le Panda dans ce billet.

Source:creationjuliecouture.com
Source : creationjuliecouture.com

A toutes mes sœurs qui célèbrent cette journée internationale de la femme, j’ai quelques questions qui me taraudent l’esprit. Quelle femme êtes-vous ? Celle qui ne réduit son existence qu’au port du pagne et aux réjouissances qui suivent le défilé au boulevard du 20 mai ou celle qui aimerait bien que les choses changent. Quand je parle de choses, c’est ce que les hommes appelleraient bien « les choses de femmes ». Les frais d’accouchement et tous les examens prénataux sont encore un luxe pour de nombreuses femmes et une obstruction à leur droit de procréer. Le prix de ce pagne que l’on dit avoir fait pour toutes les femmes est exorbitant et se l’offrir est devenu un luxe qui creuse encore le fossé entre la femme rurale et la femme urbaine. De nombreuses jeunes filles font l’objet de chantage lors de leur recrutement et il leur est interdit de tomber enceinte quand elles exercent certains métiers, pourtant, les patrons, qui sont très souvent les auteurs de ces grossesses, peuvent garder leur travail et continuer d’engrosser d’autres postulantes.

Quelles femmes es-tu quand une femme, dans la douleur de l’enfantement se présente dans une formation sanitaire et que toi l’infirmière sensée compatir, reste de marbre ? Quand dans nos familles et nos services nous ne nous supportons pas ? Quand nous pouvons dire tout haut qu’une femme qui se présente aux élections perd son temps et se prend pour qui ? Quand au lieu de faire notre travail nous passons plus de temps à papoter et à mal parler des autres ? Quand nous pouvons égrainer des chapelets entiers pour qu’il arrive malheur à d’autres femmes.

Quand il faut tirer un intérêt quelconque d’une situation, nous revendiquons l’égalité, mais une fois qu’il faut payer les factures, aller au front ou exécuter des tâches difficiles nous disons très fort « je suis une femme, je ne peux pas » ? Est-ce vraiment ça l’égalité ?

De nombreuses femmes et filles dans le nord du pays combattent à nos frontières, sont loin de leurs familles, continuent de subir des mutilations génitales, sont victimes des mariages précoces ou forcés. De nombreuses femmes continuent de subir des brûlures à l’eau chaude après l’accouchement et deviennent plus tard des victimes de nombreux cancers. De nombreuses mères continuent d’être les auteurs du massage des seins malgré toutes les campagnes contre cette pratique.

Très peu de femmes peuvent imposer le port du préservatif à leur partenaire. Très peu de femmes peuvent choisir une méthode de contraception et en parler avec leur partenaire. Très peu de femmes peuvent décider du nombre d’enfants qu’elles veulent. Combien de femmes peuvent réussir une carrière sans que cela ne soit identifié à « une promotion canapé » ?

Les cancers du col de l’utérus et du sein font des ravages chez les femmes. Le taux d’infection du VIH/Sida reste plus élevé dans cette catégorie de la population. Les femmes continuent d’être considérées comme responsables quand elles sont victimes de viol. Les droits de nombreuses veuves continuent d’être bafoués. Il existe encore de nos jours des femmes qui subissent des violences parce que la société croit que le choix du sexe d’un enfant dépend d’elles.

Es-tu cette femme qui défend les droits de la femme en public, mais qui une fois chez elle n’a plus droit à la parole ? Dis-moi quelle femme es-tu ?


Contre Boko Haram, Dieu la solution?

Auteur: Salma
Auteur: Salma

La fête de la jeunesse de mon pays ce 11 février a rassemblé de nombreux jeunes venus de divers horizons de la ville de Yaoundé. Je suis toujours amusée et séduite à la fois quand je vois l’enthousiasme des tout-petits lors de leur premier défilé. Mais très vite lorsqu’ils passent deux à trois heures sous le soleil et après avoir fini toutes leur réserve d’eau, ils commencent à s’ennuyer.

Le 11 février dernier, je me suis retrouvée pour la deuxième fois de ma vie au Boulevard du 20Mai. Oui ce boulevard qui sert de podium a toutes les parades qui se déroulent pendant certaines fêtes. Je disais que je regardais les autres jeunes et je me disais qu’il est bien d’être jeune et d’avoir de l’énergie. Entre les entrainements de dernières minutes qu’imposaient les différents moniteurs de groupes et les vendeurs qui se trouvaient entre les rangs, c’était difficile à gérer.

défilé 11 fevrier2015

Avec mes vieux os, je me fatiguais assez vite et quand on se fatigue, on trouve quelque chose qui peut vous faire oublier cette fatigue. les années antérieures, faut dire que ce sont les jeunes de l’INJS (institut nationale de la jeunesse et du sport) qui donnaient le ton de l’animation. Cette année, c’était différent. Les groupes de jeunes chrétiens de divers horizons nous ont offert des concerts religieux à ciel ouvert. il n’y avait pas seulement la musique chrétienne, il y avait aussi les mouvements d’ensemble qu’ils exécutaient et tout le matériel de sonorisation qu’ils avaient déployé.

Difficile de résister, je veux dire au début cela  semble bizarre mais après, à la longue, vous êtes bien obligé de secouer la tête et de vous rappeler que cette musique religieuse vous a touché un jour quelque part. si seulement il fallait exécuter es chants religieux pour que tous les cœurs soient touchés, ce seraient facile, mais hélas. de nombreux groupes de jeunes brandissaient des pancartes avec des messages encourageants. ils avaient un message en commun  » Boko haram est un ennemi », « Boko haram ne prospèrera pas « et contre Boko Haram, la solution c’est » DIEU« .

Auteur: Salma
Auteur: Salma

Une bonne initiative, mais je me demande si le public a adhéré et a compris qu’il fallait vraiment prier. Prier pour ceux qui se battent au front. Prier pour que règne la paix. Prier pour que le pire n’arrive pas. Nos genoux, nos chapelets, nos bibles et corans, nos chants, nos pleurs, nos vœux devront désormais être consacrés qu’à la lutte contre le terrorisme et contre Boko Haram.

Affiche Rond point Omnisport
Affiche Rond point Omnisport


Le vélo, ce jouet atemporel

Source: google
Source: google

Difficile de parler du vélo de nos jours. Avec la panoplie de jouets qui se présentent à nous quand on se rend dans un magasin, même les enfants se ruent facilement vers des jeux interactifs, des jouets de guerre et autres, et délaissent carrément l’espace emménagé pour les vélos.

Acheter un jouet en décembre n’était pas chose facile. Armée de mon porte–monnaie, mes sandales, mon jeans et mon T-Shirt, j’ai visité la plupart des magasins. Mon objectif était d’offrir un vélo à mon fils. Celui qu’il avait reçu quand il avait un an était déjà un puzzle avec lequel il risquait de se blesser. Pour ne pas passer ces fêtes dans un hôpital, fallait que j’en achète un autre.

Avec tout ce monde durant la période des fêtes de fin d’année, ce n’était pas facile. Malgré les prix élevés des articles, les magasins ne désemplissaient pas, bien au contraire. Il m’a fallu visiter plusieurs magasins pour me rendre compte qu’acheter un vélo n’est pas chose facile de nos jours, il faut avoir le porte-monnaie lourd. Les prix oscillaient entre 30 et 75 000 francs CFA pour un vélo pour enfant. Les vélos qui coûtaient moins de 30 000 francs CFA étaient soit pour les tout-petits, soit de mauvaise qualité, « le chinois » comme on dit ici.

Je ne comprends toujours pas pourquoi les enfants de nos jours sont fascinés par des jeux vidéo et interactifs qui, en plus de les rendre sédentaires, ne résistent pas au choc et posent des problèmes de disquettes, de piles, de charge et autres. Le vélo, pour moi, reste le jouet qui traverse les générations. Non seulement c’est un plaisir d’avoir un engin semblable à la moto, mais en plus il est solide et permet de sortir de la maison pour s’exercer. Offrir un vélo à un enfant c’est lui offrir un jouet pour trois voire quatre ans à venir. Du coup, on économise.

C’est vrai, quand on apprend, on tombe, on se blesse mais rien n’est aisé dans la vie et c’est à force de tomber que l’on devient un vrai pro du vélo. C’est toujours un plaisir de pédaler. En plus c’est un autre moyen de perdre des calories en s’amusant (ceux qui fréquentent les salles de sport savent de quoi je parle) et de sculpter son corps.

Après des aller-retour à travers les magasins du centre ville de Yaoundé, je me suis aventurée chez les vendeurs de vélos d’occasion et il faut dire que non seulement la plupart des vélos étaient amochés, mais en plus ils coûtaient plus chers que les vélos neufs et pour cause « ce sont de bons vélos solides» selon les vendeurs. Après ce marathon, j’ai pu avoir le précieux sésame neuf et avec une remise de 25% en plus.

La joie de mon fils à la vue de son jouet m’a prouvé que je n’avais pas tord. Contente d’avoir fais cette bonne affaire et en plus je pense de plus en plus à avoir un rien qu’à moi. Nous ferons nos promenades ensemble et c’est toujours un plaisir de pédaler ensemble Maillot Jaune ? Maillot vert ? Là n’est pas le but, je veux juste pédaler.


Vous avez dit « agent immobilier? »

Auteur: Salma
Auteur: Salma

Le métier d’agent immobilier est très répandu dans le pays, encore plus dans les grandes villes telles que Yaoundé et Douala. Bamenda n’en compte pas beaucoup juste quelques rares annonces par ci par là.

C’est quand même révoltant de voir comment ce métier est roulé dans la boue de nos jours. Tous les jeunes hommes, mais aussi les femmes, ou presque, sont des agents immobiliers. J’ai entamé la recherche d’un logement à Yaoundé récemment, je ne vous dis pas. Première chose, faut chercher votre maison vous-même parce que si vous compter sur un X ou un Y, hum il ne se tournera jamais les pouces pour vous. En plus c’est vous qui savez ce que vous voulez. Deuxième chose quand vous décidez, après de nombreuses recherches personnelles de faire appel à un agent immobilier, rassurez-vous que vous avez bien conclu le deal. Je vous explique : je rencontre un jeune homme que je nomme Owona (je n’ai rien contre ceux qui porte ce nom c’est juste que je connais beaucoup de personnes qui ont ce nom) qui a écrit sur un carton une liste de biens immobiliers à louer et il a laissé son numéro pour les renseignements. Tellement fatiguée j’appelle, on fixe rendez-vous et avant d’aller me montrer la maison, il sort sa balle du chérif « bon voici comment je fonctionne, je vous montre des maisons et si cela vous plaît vous me payez ». J’accepte et il me montre plusieurs maisons qui me plaisent et quand je décide de venir voir le bailleur le lendemain, il me dit « bon j’ai fini mon travail donnez moi mes 5 000 F ». Hum l’argent est si facile à gagner pour ces gens hein tu vas avec lui il te pointe une maison belle ou pas et il veut 5 000 F. J’ai aussi rencontré ceux qui demandent 5 000 F de « frais d’ouverture de dossier » ? Quel dossier ? Il n’a ni sac, ni bureau. Je me dis peut-être il a voulu dire « gosier » et a plutôt dit « dossier ».

D’autres frais aussi couvrent « les forfaits téléphoniques pour vous appeler quand j’ai une maison qui peut t’intéresser ». De belles paroles, il ne vous appellera jamais, estimez-vous chanceuse s’il vous fait un bip. Autre chose, vous rencontrez un agent immobilier qui se promène avec une ou deux autres personnes et c’est vous qui payez le taxi pour eux  et en plus en stoppant il propose une forte somme au taximan comme si l’argent sortait de sa poche.  Quand ils finissent de vous promener un peu partout en vous montrant des maisons bizarres, ils se mettent à ralentir le pas  et à la vue d’une buvette ou d’un bar, ils prennent leur dernière énergie pour vous dire « réssé, il fait chaud hein, on a soif ». Et moi, j’accélère le pas et j’emprunte un taxi pour rentrer chez moi.

La plupart du temps, ces usurpateurs de titre n’ont même pas de maison à vous montrer. Il suffit que vous soyez intéressé pour qu’ils commencent à passer des coups de fil pour que ses potes lui viennent en aide. Dans ma recherche d’un logement, j’en ai vu des vertes et des pas mûres. Des maisons où les dimensions du salon ne sont pas différentes de ceux des chambres. Des maisons où les toilettes sont tellement petites qu’elles vous imposent un régime alimentaire pour y entrer. Des maisons avec des toits délabrés et dont les murs témoignent du voyage dans le Titanic qu’ont effectué les précédents occupants des lieux. Des maisons avec des toilettes au salon. Des maisons, mais quelle maison ? Les propriétaires ne respectent plus les dimensions et construisent des trous à rats pour des humains. Pas étonnant qu’on étouffe dans nos maisons.

En parlant des bailleurs, ce sont aussi de vrais escrocs. Ils n’écrivent plus « Maison à louer » dès qu’on libère leur maison. Non, ils tissent des liens avec ces démarcheurs pour augmenter les enchères. En plus il y a une règle, dont je ne sais qui est l’auteur, dans leur milieu qui dit que vous ne devez pas payer le même montant de loyer que le locataire précédent. Parlant du loyer, maintenant ils exigent « 10 mois, 12 mois » , et pour enfoncer le clou dans la plaie il faut prévoir « 2 mois de caution ». Une caution qu’ils ne remboursent que très rarement. Et ça, les locataires le savent et c’est pour cela qu’ils s’en vont le plus souvent avec des arriérés de loyer dont le montant est équivalent à celui de la caution, ou alors ils font des dégâts dont les frais de réparation correspondront au montant de la caution. En tout cas, c’est de bonne guerre. Ce secteur mérite d’être régulé, car à ce rythme nous habiterons des niches pour chiens à des prix exorbitants.