Salma Amadore

Mes pépites à Abidjan

L'allocodrome Abidjan
L’allocodrome Abidjan

Je me suis rendue en Côte d’Ivoire et j’avoue que j’ai eu de nombreux coups de cœur.il y a les taxis qui ont différentes couleurs mais aussi les populations ne sont pas si différentes des nôtres.

Non seulement les blogueurs m’ont été d’une grande aide, mais je n’étais pas du tout dépaysée. Une fois que mes pieds ont foulé le sol d’Abidjan je n’avais en tête qu’une envie : voir les mondoblogueurs ivoiriens Moussa Bamba, Suy Kahofi dit Môgoba et Ladji qui change de nom toutes les saisons. J’étais dans une grande joie en constatant que j’allais revoir mon collègue blogueur du Congo Gaius Kowene. Il était arrivé quelques heures avant moi et ne s’attendait pas non plus à me voir. Quelques coups sur sa porte et en ouvrant, il avait ce sourire des enfants quand ils reçoivent un cadeau de Noël et c’était réciproque. En revoyant ce sourire, il m’a replongé à Dakar lors de notre première rencontre, la seule différence était qu’il avait visiblement mûri. Il n’était plus ce jeune homme très enthousiaste qui posait des questions interminables comme un philosophe, cet enthousiasme qui plaît, car on voit qu’il a juste envie d’apprendre.

les mondoblogueurs à Abidjan
Les mondoblogueurs à Abidjan

Premier coup de fil et me voilà en pleine conversation avec Moussa Bamba. Il ne se fait pas prier pour venir nous chercher. Quand les mondoblogueurs se retrouvent, c’est toujours la fête et les nouvelles de la plateforme et des blogueurs. Rassurez-vous la connexion à Abidjan a aussi disparu en nous voyant. Le premier endroit que je découvre by night est l’allocodrome. C’est un point de rencontre où les vendeuses vous harcèlent. Elles nous proposent du poulet grillé, du poisson braisé de l’atièkè et de l’alloco. Je commande du poulet et Gaius est plutôt poisson et pour arroser le tout on nous sert la Bock, une bière locale qui est très légère. Il n’y a pas de lumière ce n’est pas grave pas besoin de lumière pour manger. Les doigts ne ratent jamais la porte de la bouche. Moussa nous donne les nouvelles d’Abidjan et se contente d’un Coca Cola quand nous nous gavons de toute cette nourriture. Je le comprends il a l’habitude, pour nous, c’est aussi un plaisir gustatif touristique.

Quelques éléments d’Abidjan ont attiré mon attention :

la bière Bock de côte d'ivoire
La bière Bock de côte d’ivoire

La « Drogba » 

C’est la bière locale donc je vous parlais de son vrai nom « Bock », elle est disponible sous divers formats. Le soir nous avons bu celle de 50 Cl, mais quelques jours après, nous découvrions celle d’un litre. Gaius et moi avions décidé de nous rendre en ville par nos propres moyens et seuls. Taxi pour la Riviera 2 et cela nous a coûté 500F pour regagner ce lieu. Une fois dans le taxi il est vrai que par nos accents, le taximan et les passagers ont su que nous n’étions pas des Ivoiriens. La Riviera 2 est un carrefour qui vit 24 h/24 on y retrouve un peu de tout. Des vendeurs de brochettes, de poulet, de poisson, du sharwama, bref de la vie.Nous jetons notre dévolu sur un braiseur de viande. Ce que nous appelons « soya » au Cameroun  devient à Abidjan du « choukouya ». Je fais la rencontre de Mohamadou, un jeune homme qui prend nos commandes. Il est très poli, je dirais timide. Avec son accent ivoirien, quand il parle, il m’est difficile de comprendre tout ce qu’il dit. Quand je lui demande d’articuler un peu plus pour moi quand nous discutons le prix du choukouya, ma voix rauque l’effraie et il sursaute avant de me répondre. Il sursaute plusieurs fois et je lui demande quel est son problème : il dit que je gronde. Gaius éclate de rire, moi aussi. Je lui explique que c’est ma voix et lui me dit qu’elle l’effraie, je laisse Gaius passer le reste des commandes. Il ne faut surtout pas que je crée un incident diplomatique à cause de ma voix. Si je continue, Mohamadou risque de faire pipi sur lui. On repère un lieu pour déguster notre choukouya et nous tombons sur une boîte de nuit pas encore ouverte. Alors, on met le cap sur  « Bangkok ». Oui ! A Abidjan j’étais à Bangkok sans visa. Gaius veut du poisson. Il passe une commande, mais la serveuse n’en fait qu’à sa tête. Nous montons sur la terrasse où les lumières tamisées nous laissent juste voir les contenus des frigos et les boissons disponibles. Notre commande : la Bock et cette fois, c’est un litre pour chacun s’il vous plaît. Ces liquides ont bien accompagné nos aliments. D’où nous étions assis, le balcon nous laissait voir de vieilles toitures qui servaient de dépotoir aux clients. Des bouteilles, serviettes jetables, bref tout se trouvait sur ces toitures. Dans le décor pour confirmer que nous étions à Bangkok, un jeune homme asiatique se promenait avec un Coca à la main en faisant semblant d’être saoul. Il tenait sa bouteille en main et poursuivait une serveuse en articulant un semblant de français. La drague de Bangkok en live, j’étais satisfaite du spectacle car la serveuse était plus concentrée à accueillir les clients qu’à l’écouter. Le jeune homme asiatique touchait quelques parties du corps de la serveuse en parlant. La jeune fille restait de marbre et notait les commandes . La « Drogba » nous a rempli le ventre et nous sommes rentrés satisfaits de notre soirée.

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Le piment

Nous étions traumatisés par cette habitude des Abidjanais. Quand vous dites « pas de piment » à Abidjan cela veut dire un peu. Nous nous sommes rendus au lieu dit « Maroc » toujours sans visa en compagnie d’Eugène, un frère de Gaius. Une fois dans le coin nous avons rejoint la foule de consommateurs. Des vendeurs de poulet, de « choukouya » étaient bien présents sur un semblant de terrasse à la camerounaise avec quelques chaises en plastique. Nous nous asseyons et passons nos commandes de boisson et commandions du poulet « sans piment » avec de « l’alloco » et de « l’atièkè ». Quand notre poulet est arrivé, non seulement il ressemblait à un poussin, mais en plus je ne peux vous dire la quantité de piment qu’il y avait à l’intérieur. Les yeux de Gaius ont rougi et ont laissé échapper quelques larmes. Les miens étaient intacts, mais ma langue brûlait et j’ai subitement eu un rhume. Il a fallu que l’on nous apporte du pain pour éteindre ce feu allumé en nous par le piment. Cet amour pour le piment à Abidjan m’a rappelé la ville de Mamfé au Cameroun où le piment est l’élément incontournable des plats. Et avec nos larmes, les vendeurs de mouchoirs ont fait une bonne affaire.

Du Choukouya
Du Choukouya

A suivre……


Dieu ne se trouve pas à l’hôtel

babouches dans une chambre d'hôtel à Akono
Babouches dans une chambre d’hôtel à Akono

Un billet où je m’interroge encore de nos habitudes. Mais le Cameroun est un beau pays hein ! On a notre quotidien toujours inspirant quand ce ne sont pas les lianes de Florian, c’est le panda en plein soleil bref !

Lors d’un voyage dans une ville périphérique de Yaoundé, je me suis rappelée une autre aventure dans un hôtel où il fallait porter une paire de babouches de couleurs différentes dans chaque chambre. J’étais bien étonnée de voir ce mixage de couleurs. Je me demandais si c’était une nouvelle mode ou bien juste une erreur ?

Mais non ! Même la réceptionniste à qui j’ai demandé une explication m’a juste rendu un sourire en guise de réponse. Les Camerounais sont-ils si voleurs ? Je dirais Oui. En causant avec quelques amis je trouvais enfin la réponse à cet arc-en-ciel de babouches : « C’est pour éviter que les clients n’emportent les babouches avec eux « . Mais est-ce vraiment une tactique pour décourager quelqu’un qui veut partir avec vos babouches ? Je ne pense pas. Il suffirait qu’il s’entende avec un voisin pour échanger les couleurs et ainsi constituer la vraie paire. Donc c’est peine perdue.

Nouveau testament à l'hôtel
Nouveau Testament à l’hôtel

Une autre chose qui m’a cette fois particulièrement énervée, c’est ce Nouveau Testament que j’ai trouvé à mon chevet.  Sans blague, je ne comprends pas qui a eu cette idée de placer ces livres dans les chambres d’hôtel. Je ne sais pas à quoi ça sert, mais une chose est sûre : les gens ne viennent pas à l’hôtel pour chercher Dieu.

Rassurez-vous chers propriétaires d’hôtels et autres, si nous, les clients avons besoin de Dieu, nous savons où le trouver. Si nous décidons de venir prier à l’hôtel, nous emporterons nos Bibles avec nous. Je ne pense pas que si deux personnes viennent dans un hôtel pour commettre un acte ignoble, elles prendront la peine de lire ce Nouveau Testament et changeront d’avis. Bien au contraire je vois des films où les Bibles servent de coffret pour les armes à feu.

Autre chose, si une personne de religion différente que le christianisme monte dans une chambre et trouve un Nouveau Testament, elle peut penser que l’hôtel n’est destiné qu’à certains fidèles. Des préservatifs oui, des bonbons oui, des chocolats encore plus, mais des Nouveaux Testaments, Non. Ne nous imposez pas une religion dans les hôtels, sinon vos clients demanderont désormais, des Corans, des Bibles pour Témoins de Jéhovah et j’en passe.


Faites de la musique

Source: Google.fr
Source: Google.fr

La création musicale au Cameroun ne se porte pas très bien. Coup de gueule… en musique, bien sûr.

Olala vous dites fête de la musique ? Si j’étais contente je pourrais bien emmener l’un de mes potes à un concert et lui dire « kossa moi ça » volontiers, mais non ! Et bien chez nous ce n’est plus une affaire d’ »ossu » ou de « kwaye ». Je pense qu’il est même temps de crier « wopalilo ».

C’est désormais un face à face interminable pour régler cette question de droit d’auteur. Une histoire « made in Kamer ». Il ne faut pas être « ancienne d’église » ou « papa Nanga boko » pour voir que ça ne va pas. Une histoire de « paplé », chers dirigeants « pourquoi vous faisez ça » ? Si tout marchait bien dans notre pays ça allait « doser » pour les artistes.

Il faut tout recommencer, trouver une équipe « nyang nyang » pour tout arranger. Mon frère dans cette histoire « regarde sans toucher ». Je suis sûre qu’un jour il y aura quelqu’un pour dire « arrête comme ça » pour que tout rentre dans l’ordre. On dit que c’est la faute aux musiciens qui eux même sont des « ampoule grillée ». Tel des « rastafari » ils ne se soucient pas de « this life ». Mais gars, si tu es un artiste « réveille-toi ! ». Si tu sais ce que vaut notre culture pardon « prends soin d’elle ». Tu peux jouer les « king kong » pour la sauver, cela en vaut la peine. Tu as le « bic rouge » « et puis quoi ? » cela ne suffit pas. « Today na today » on ne remet pas ça à demain. Il faut régler ce problème « la la la ». Qui « venant du ciel » pourra nous aider pour que nous puissions rendre « gloire au Seigneur » ?

Weh « Babaah » God agit un peu. Devons-nous danser « messa » ou « secouer l’eau » pour espérer que tout s’arrange ? C’est vrai que nous sommes la « GTB » génération tête baissée, mais est-ce WhatsApp qui viendra arranger les choses à notre place ? Quand je vois notre culture mourir ainsi, je ressens de la rage, je t’assure « elle veut me tchop ». Unissez vos forces chers artistes, faut que notre culture revive et ce n’est qu’à ce moment que je pourrais dire au Seigneur comme un « mouna » devant son père, « ma ve wa ngang ».


Papa, merci d’être mon papa

Source: google.fr
Source: google.fr

Ne te dis pas qu’il m’a fallu plus de 30 ans pour savoir ce que tu représentes pour moi. C’est juste qu’il m’a fallu trente ans pour trouver les mots justes et t’exprimer ce que je ressens.

Papa, parti de Garoua, ta région natale, pour regagner le centre, il t’a fallu du courage pour laisser tous tes proches et entreprendre ce voyage tout seul. Je dirais comme on le dit chez nous quand tu es courageux que « Tu avais le sang à l’œil ». Si tu partais à l’aventure, tu as finalement croisé ta dulcinée et tu as du rester et fonder ta famille.

De très courtes années de bonheur entre vous qui nous ont fait naître mon frère et moi. Maman est partie. Je ne dirais pas trop tôt, mais juste au moment que Dieu a voulu. Nos pleurs, nos lamentations, nos prières ne pouvaient pas la ramener mais juste accompagner son âme.

Un homme de 32 ans avec deux enfants, ce n’est pas facile. Tu aurais bien pu, pendant toutes ces années de célibat, aligner les conquêtes  et faire d’elles tes épouses comme te le permet ta religion. Tu aurais pu nous imposer des belles mères horribles comme ce rôle qu’elles aiment bien jouer. Orphelin toi-même, tu as vécu très jeune ce que vivent tous les enfants qui perdent une mère et doivent subir les péripéties de la polygamie. Si nous avions mal à la tête, toi aussi tu te sentais mal. Dormir sans manger ? Marcher pied nu ? Non. Pleurer ? Jamais.

Tu viens du septentrion mais tu m’as envoyé à l’école. Tu viens du septentrion, mais tu n’es pas polygame. Tu viens du septentrion, là où les femmes sont vêtues de pagne mais moi, je porte la jupe et les pantalons. Tu portes la chechia et moi la casquette. Tu es musulman, je suis chrétienne. Tu fête le ramadan, la tabaski et cela ne t’a jamais empêché de me laisser fêter Noel ou Pâques. Tu, tu…. Et la liste est longue.

J’avoue que quand j’étais plus jeune, je me réjouissais du fait que tu n’aies permis à personne de prendre la place de maman. J’avoue que quand il a fallu te quitter et aller former ma famille, j’étais triste. Triste de te laisser seul, après tout ce que tu as sacrifié pour mon bonheur. Je réalise qu’il te fallait une compagne. Je réalise que toutes ces années j’étais aussi comme ta compagne. Quand il faut se séparer il n’y a que nos souvenirs qui m’accompagnent.

D’autres peuvent choisir d’aimer leur père ou leur mère. Quelle chance pour eux qui ont encore leurs parents en vie. Moi, je n’ai que toi. Pas de choix. Tu es mon père et ma mère. Tu es l’homme avec qui je suis mariée à vie. Si je suis rejetée, tu es le seul vers qui je peux me tourner. Le seul qui m’acceptera toujours que je sois handicapée, aveugle, chômeuse, paresseuse ou bête. Tu es l’un de ceux qui m’aiment  sans intérêt. Tu es l’homme de ma vie, mon père et je te dis merci.


5 raisons pour lesquelles les hommes ne vivent pas longtemps

Symbole Homme

Je sais qu’en écrivant ce genre de thème, je m’attire les foudres de ces messieurs mais faut dire que c’est un risque à prendre. Le risque du métier quoi et j’assume.

Ces sont de grands menteurs

Je ne veux pas dire par là que les femmes ne mentent jamais mais dans cette discipline les hommes sont forts. Les camerounais dépensent tellement d’énergie à mentir leurs compagnes, à mentir leurs patrons, à mentir leurs clients, à mentir leurs voisins, à mentir, à mentir. Résultat, pour que cela paraisse vrai ils sont bien obligés de se plier en quatre pour que leur mensonge devienne la vérité et parfois ils sont pris dans leur propre jeu. Tenez un Camerounais qui a trois petites, trois « deuxième bureau » comme on aime le dire chez nous, vous imaginez à quel rythme son cerveau peut tourner pour toutes les entretenir ? Pour toutes les satisfaire ? C’est de l’énergie mais gaspiller pour rien. Je pense que si cette quantité d’énergie était utilisée pour la science, l’économie, ou le développement du pays on serait bien loin aujourd’hui. Il ment, il s’essouffle et Dieu n’aime pas les menteurs, résultats il meurt de crise cardiaque on ne sait pourquoi.

Ils connaissent tout

Résultat, ils ne connaissent rien. Vous n’avez qu’à voir quand il y a une conférence, une réunion, une campagne, etc. C’est tellement facile et normal pour un homme de dire « il faut aller dans vos choses de femmes là hein ». Il le dit et il en est fier. C’est la femme qui est ignorante et qui n’a rien à faire donc elle doit aller assister à ce genre de choses qui ne concerne que la « gente féminine ». Si vous organisez une réunion pour dire quand aura lieu la fin du monde soyez sur qu’il ne le saura pas car il aura envoyé sa femme. Heureusement elle sauvera au moins ses enfants.

Ils n’aiment pas les hôpitaux

Même ceux qui ont une assurance c’est à peine si vous les croisez dans les hôpitaux. Les camerounais n’aiment pas les hôpitaux, c’est synonyme d’hospitalisation. Qui dit hospitalisation dit plusieurs jours sur place. Quand vous demandez à un camerounais de rester alité pendant plusieurs jours non seulement, il dit qu’il perd ses business, mais aussi il est comme un animal en cage. Chez nous on sait qu’un homme n’est jamais malade et ce sont les femmes qui restent à la maison, qu’on hospitalise et qui font des examens. C’est la raison pour laquelle les médecins de la rue auront toujours du succès. Les camerounais les adorent car il suffit de leur dire « donnes-moi un truc pour me soulager là » et ils vous demandent ce que vous ressentez et voilà des remèdes vendus, sans ordonnance, ni file d’attente. Les camerounais n’aiment pas attendre ils sont toujours pressés pardon il y a toujours un match à regarder, à ne pas rater. Autre chose, ces hommes si costauds et forts censés nous protéger (nous le sexe faible) ont peur des seringues. Peu importe la beauté de l’infirmière qui va les piquer, ils redoutent cet instant.

Ils ne finissent pas leur traitement

Quand un camerounais a le paludisme, pour lui c’est déjà un pied dans la tombe, il a tous les soucis du monde. Et dire que nous les femmes même avec les douleurs des contractions nous sommes capables d’accomplir toutes nos tâches sans broncher. Bon je disais que quand un camerounais est malade, non seulement il n’aime pas s’aligner pour les examens, les résultats ou quoi que ce soit à l’hôpital, mais aussi quand il doit suivre un traitement, ne comptez pas sur lui pour le finir. Une fois qu’il entame une plaquette de médicaments et que ses douleurs disparaissent, il jette les bêtises et le voilà dehors. Il veut que son traitement soit court pour deux raisons : il faut qu’il recommence à sortir et il faut qu’il recommence à boire. Et quand la maladie réapparait il a deux raisons : « c’est un faux docteur » et « tu es sur que ton traitement ou tes médicaments étaient bons ? »

Ils aiment la vitesse

Hum voyez alors un camerounais au volant d’une voiture. Quand elle est neuve ou d’une marque de luxe, il se promène partout avec. Quand elle est vieille il faut qu’elle joue de la musique comme dans une boite de nuit avec une Bass sauvage et mal réglée. Quand un camerounais est dans une voiture, il viole les feux, il klaxonne plusieurs fois pour manifester son mécontentement et son impatience. A moto c’est autre chose il rivalise même avec les camions. Quand un camerounais voit une fille dans la rue ou est aux côtés d’une fille quand il conduit, il n’a pas peur de la mort. Non seulement il faut qu’il joue la musique fortement (il n’est plus capable de suivre les autres chauffeurs en cas de pépins) mais aussi toute sa virilité se joue dans la vitesse. Y en a même qui se la jouent façon Fast and Furious (il conduit en détournant son regard de la route et en regardant la fille avec qui il se trouve dans les yeux). Heureusement, la plupart des filles aiment la vie et c’est elle qui lui dit « qu’est ce que tu fais comme ça ?regarde la route s’il te plait, si on t’a vendu déposes-moi d’abord avant de mourir» et le chauffeur fou se met à sourire pour cacher sa honte. Dans sa vitesse très souvent il met mal sa capote et dans le meilleur des cas devient « papa » sans le vouloir, ou alors attrape des IST ou le VIH/Sida et accuse la sorcellerie. Dans sa vitesse il traverse la route quand le feu est encore rouge et se fait très souvent renversé par une voiture, dans sa vitesse…..

Et la liste n’est pas exhaustive.