Le vélo, ce jouet atemporel

23 janvier 2015

Le vélo, ce jouet atemporel

Source: google
Source: google

Difficile de parler du vélo de nos jours. Avec la panoplie de jouets qui se présentent à nous quand on se rend dans un magasin, même les enfants se ruent facilement vers des jeux interactifs, des jouets de guerre et autres, et délaissent carrément l’espace emménagé pour les vélos.

Acheter un jouet en décembre n’était pas chose facile. Armée de mon porte–monnaie, mes sandales, mon jeans et mon T-Shirt, j’ai visité la plupart des magasins. Mon objectif était d’offrir un vélo à mon fils. Celui qu’il avait reçu quand il avait un an était déjà un puzzle avec lequel il risquait de se blesser. Pour ne pas passer ces fêtes dans un hôpital, fallait que j’en achète un autre.

Avec tout ce monde durant la période des fêtes de fin d’année, ce n’était pas facile. Malgré les prix élevés des articles, les magasins ne désemplissaient pas, bien au contraire. Il m’a fallu visiter plusieurs magasins pour me rendre compte qu’acheter un vélo n’est pas chose facile de nos jours, il faut avoir le porte-monnaie lourd. Les prix oscillaient entre 30 et 75 000 francs CFA pour un vélo pour enfant. Les vélos qui coûtaient moins de 30 000 francs CFA étaient soit pour les tout-petits, soit de mauvaise qualité, « le chinois » comme on dit ici.

Je ne comprends toujours pas pourquoi les enfants de nos jours sont fascinés par des jeux vidéo et interactifs qui, en plus de les rendre sédentaires, ne résistent pas au choc et posent des problèmes de disquettes, de piles, de charge et autres. Le vélo, pour moi, reste le jouet qui traverse les générations. Non seulement c’est un plaisir d’avoir un engin semblable à la moto, mais en plus il est solide et permet de sortir de la maison pour s’exercer. Offrir un vélo à un enfant c’est lui offrir un jouet pour trois voire quatre ans à venir. Du coup, on économise.

C’est vrai, quand on apprend, on tombe, on se blesse mais rien n’est aisé dans la vie et c’est à force de tomber que l’on devient un vrai pro du vélo. C’est toujours un plaisir de pédaler. En plus c’est un autre moyen de perdre des calories en s’amusant (ceux qui fréquentent les salles de sport savent de quoi je parle) et de sculpter son corps.

Après des aller-retour à travers les magasins du centre ville de Yaoundé, je me suis aventurée chez les vendeurs de vélos d’occasion et il faut dire que non seulement la plupart des vélos étaient amochés, mais en plus ils coûtaient plus chers que les vélos neufs et pour cause « ce sont de bons vélos solides» selon les vendeurs. Après ce marathon, j’ai pu avoir le précieux sésame neuf et avec une remise de 25% en plus.

La joie de mon fils à la vue de son jouet m’a prouvé que je n’avais pas tord. Contente d’avoir fais cette bonne affaire et en plus je pense de plus en plus à avoir un rien qu’à moi. Nous ferons nos promenades ensemble et c’est toujours un plaisir de pédaler ensemble Maillot Jaune ? Maillot vert ? Là n’est pas le but, je veux juste pédaler.

Étiquettes
Partagez

Commentaires