Il a fallu du temps

Article : Il a fallu du temps
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27 octobre 2012

Il a fallu du temps

Le sport a tellement de vertus sur notre corps et notre santé que le fait de citer ses bienfaits ici ferait comme un cours que tout le monde sait. J’ai été très satisfaite d’apprendre aux infos l’autre jour que cette discipline est devenue obligatoire et je me demande pourquoi depuis elle ne l’était pas.

Je veux dire toute notre vie n’est que sport. Que ce soit en jouant les claquettes, le football, le pousse-pion ou à la corde nous ne faisons que ça. Je n’ai jamais compris pourquoi plusieurs camarades prenaient part à ces jeux mais devenaient subitement inaptes quand on parlait d’épreuve facultative aux examens. Pour servir un certificat d’inaptitude ce n’était pas bien difficile car les médecins se faisaient un bon paquet d’argent en apposant leur cachet et signature au bas de ces documents.

 

source: google

 

Au lycée de Biyem-assi où j’ai fait tout mon cycle secondaire, elle comptait un coefficient au même titre que le travail manuel ou la couture, ce qui faisait que beaucoup d’élèves désertaient le cours pour ne venir qu’à l’évaluation. Pour ce qui est des sportifs comme on les appelle au lycée pour désigner ceux qui forment les différentes dream team dans diverses disciplines de basketball, handball, lancer de poids, saut en hauteur, course de vitesse et d’endurance, ils pouvaient être absents sans aucun problème, vu que c’étaient eux qui défendaient les couleurs de l’établissement.

Il faut féliciter ce ministre car certaines de mes amies choisissaient ces heures pour aller à leurs divers rendez-vous, elles étaient inaptes pour le sport à l’école mais aptes ailleurs. J’ai pu redonner de la valeur au sport une fois entrée à l’ESSTIC. Dans cette école j’ai eu un professeur qui faisait de cette matière celle qui avait la plus grande Unité de valeur. Toujours à l’heure, la dernière année on a même eu droit à quatre heures par semaine. Les interrogations écrites surprises, les questions de culture générale et d’actualité, les recherches sur le net pour découvrir l’histoire de l’olympisme, etc, monsieur Pétchoukouang aimait cette matière et voulait qu’il en soit de même pour nous. Ce que nous ne comprenions pas en tant qu’étudiants en journalisme c’était qu’au lieu de nous donner des cours sur le journalisme sportif, il faisait de nous des étudiants semblables à ceux de l’INJS.

J’avoue que cela nous permettait de garder la forme. Je me rappelle que la leçon qui a le plus attirée notre attention était le jour où il a fallu qu’il réponde à la question suivante : « le sexe est-il un sport ? »Le professeur avait demandé à un élève de répondre, ce dernier à dit non. Ce qu’il confirmait en le justifiant par le fait qu’il ne soit pas reconnu comme tel par le CIO comité international olympique. Vrai mais on se demandait pourquoi comme les autres sport, on transpirait et perdait des calories en le pratiquant ?monsieur Pétchoukouang  avait clos le débat en disant que tant que cette institution ne l’aura pas légalisé, il ne sera pas un sport.

Le débat a continué entre nous et même si on le légalisait ce serait pour le départager comment ? Et ne trouvant aucune réponse le débat était clos. Je suis sure que si tous les professeurs exerçaient la même pression qu’il avait avec nous, les élèves ne prendraient plus cette discipline à la légère. Dans certains pays où des élèves développent des talents dans une de ces disciplines, ils sont adulés et leurs études prises en charge par l’établissement ou l’état.

source: goolge

 

C’est peut être cette motivation qui manque chez nous. Mais au-delà des points qu’on accumule en classe et qui nous permettent de passer d’une classe à l’autre, le sport est avant tout pour notre bien. Pensons-y.

 

 

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Commentaires

krys christian
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impossible de s'en passer mais toi salma dit en fait u vraiment?????sois franche