Faites de la musique
Je dirais « show me wanda », car l’artiste camerounais se trouve désormais « dans la tanière ». Celle des droits d’auteurs où certains à la carrure de « sangoku »ont instauré « la loi du talion » et disent se battre pour savoir celui qui a « tchop my money ». Mais parmi ceux qui s’érigent aujourd’hui en « commandant Zabra », on reconnait les nouveaux masques qu’ils arborent pour détourner les fonds comme qui dirait « qui a bu boira ». Les deux « carrosseries » du droit d’auteur que sont la CMC de Sam Mbende et la Socam d’Odile Ngaska n’arrivent pas à trouver les formules « mathématik » pour résoudre ce problème. Une situation qui échappe au contrôle du Ministère de la culture mais qui pourrait se transformer en un « amour à vie » s’ils choisissent la loi du « gagner-gagner ». Des réunions interminables ont eu lieu, on a même parlé de la dissolution de la CMC, mais rien na vraiment été conclu. Un autre combat que je qualifierais de « tchokolo » a été engagé avec les différentes sociétés de téléphonie mobile quant au téléchargement des musiques sans reversement des droits aux différentes institutions culturelles. Des réclamations balayées du revers de la main par les patrons desdites sociétés qui ont avancé comme raison, qu’ils ne savent pas à quelle société reverser ses droits d’auteur, une vraie « déception ». Le « kongossa » persiste et les artistes se déchirent entre eux ou avec leur producteur, désormais les radios et télévisions sont des rings où chacun dit « je ne donne pas le lait ». Pourtant tous les artistes savent qu’on dit dans le milieu que si tu as la chance d’avoir un producteur « serre le fort ».
Tel que c’est parti « il n’y a plus moyen ».j ‘aimerais bien avoir « mon pilon » pour assommer ceux qui refusent de voir que la piraterie elle continue et que beaucoup de grosses têtes se font du beurre avec tout de capharnaüm. Et je sais que le jour où on démantèlera tous ces réseaux, « ca va se savoir ». On me parle de fête de la musique où on nous invite à aller « secouer » au rythme de « nga nkukuma » ou du « me teug »et aussi voir comment « la mater rap », mais pour quelle finalité ? Vu que le lendemain la lutte continuera et aussi la clochardisation de l’artiste qui pourtant exerce un métier comme tous les autres. Ce serait certainement facile à résoudre si c’était une histoire de sexe puisque « l’homme c’est les reins ».Ne restez pas dans « la bétise de K-tino », mais choisissez plutôt le dialogue qui peut tout résoudre. La guerre ne sert à rien « let’s be one », c’est « l’hymne à la jeunesse » musicale camerounaise.
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