Victime de l’inondation

29 août 2012

Victime de l’inondation

Durant un weekend, j’entame un périple vers Kumbo, une région qu’on me dit réputée pour son froid glacial digne de l’antarctique et ce n’est pas faux.  Sur le chemin qui me mène là bas, Je découvre des villes et des choses passionnantes et agréables parlant du paysage. Je n’ai que mon regard pour contempler certains villages tels que Babessi, Bamungo, Jakir, Ngoetundja et le célèbre Ndop. Je dis célèbre parce qu’il a donné son nom à un riz cultivé  là bas le « ndop rice ». je dirais qu’il est au Cameroun ce que le riz Uncle Benz est dans le monde. J’apprends durant le voyage que Bamenda n’a que deux saisons, une saison pluvieuse qui s’étend de Mars à octobre et une saison sèche qui dure de novembre à février. Je suis bien surprise car j’ai été habituée à voir du maïs tous les trois mois à Yaoundé et là je découvre que le maïs met sept mois pour atteindre sa maturité.

Parlant d’une surprise j’ai pu confirmer le célèbre adage qui dit « impossible n’est pas camerounais ». Arrivée à Kumbo je suis séduite et stupéfaite devant une réalisation peu ordinaire. Devant moi un assemblage de tôles et de moteurs présentent l’architecture d’un hélicoptère en construction. En m’informant sur l’auteur de cette œuvre c’est une vraie zone d’ombre qui plane sur son identité, les populations savent de lui qu’il est un ingénieur et qu’il a décidé de faire un hélicoptère de ses propres mains mais qui est-il ?c’est un haussement des épaules qui me répond. L’œuvre n’est pas digne des hélicoptères de l’armée mais l’initiative est louable.

hélicoptère fabriqué de manière artisanale

Sur le chemin du retour, je refais le chemin inverse en regardant par le rétroviseur parvenue à Bambili, c’est au lieu dit « miles 4 »que nous rejoignons un embouteillage.  Nous avançons lentement  et en nous renseignant sur la cause d’un tel embouteillage, nous apprenons que la pluie qui s’est abattue sur la ville  juste avant notre arrivée a provoqué une inondation. Les piétons, les troupeaux de bœuf et les voitures tentent tant bien que mal de se frayer un chemin sans se faire éclabousser.

                     

J’apprends de mon chauffeur que c’est la première fois qu’une telle chose se produit sur ce lieu, il nous a fallu trente minutes pour regagner « foncha junction ». Et toujours aucune nouvelle sur les causes de cette inondation.

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Commentaires

Dada
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Very nice tour of Bamenda and its outskirts Salma, I so want to be there right now!!. Why did you make it so short??????? I want more... please....

Salma Amadore
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ahh maybe next time

krys christian
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j'adores cette article c'est une vrai leçon de culture generale & surtt de geographie.j'aime l'hellico trop cool