LE MEDIA INTEMPOREL

28 juillet 2011

LE MEDIA INTEMPOREL

Yaoundé la capitale politique du Cameroun comme le reste des régions du pays, compte une multitude de médias. La radio figure en bonne place parmi eux. Ce média compte parmi les plus anciens aux cotés de la télévision et de la presse écrite.

Yaoundé la capitale politique du Cameroun comme le reste des régions du pays, compte une multitude de médias. La radio figure en bonne place parmi eux. Ce média compte parmi les plus anciens aux cotés de la télévision et de la presse écrite.

L’Internet est considéré comme le média le plus complet car à lui seul, il englobe les trois medias traditionnels que sont la radio, la télévision et la presse écrite en version numérique. Toutefois, en Afrique subsaharienne les medias traditionnels ont toujours la cote et pour cause, Le faible taux de pénétration de l’internet. L’Afrique en General a pris un retard en   NTIC, or est présent chez tous les peuples du monde, le besoin de s’informer. Pour s’informer ici, les personnes ont recours à la vieille solution de grand-père. La radio apparait dès lors comme le média par excellence pour s’informer. Elle est la moins chère à l’achat ; est facilement transportable et ne tiens pas comptes des contraintes d’énergie électrique car elle peut se passer des fournisseurs d’énergie traditionnels pour fonctionner aux batteries autonomes, la radio internationale RFI a promu d’ailleurs a un moment donné,  une radio fonctionnant à l’énergie solaire, elle ne cesse de s’affranchir donc. Les radios de Yaoundé sont variées ont y retrouvent  certaines destinées aux  confessions religieuses (Radio reine, Radio bonne nouvelle ; Radio adventiste) celles dites à capitaux publics (FM 94 ; Radio Centre ; Poste National) et celles dites à capitaux privés (rts 90.5 ;magic fm101.1 ;tbc93.00 ; sweet fm 100.5;sky radio96.4 ; Radio lumière 91.9, la liste est longue).  Les chaines internationales ont également voie au chapitre avec RFI, BBC et la Voix de l’Amerique. Les chaines de radio publiques sont les plus connues sans doute parce qu’elles fonctionnent grâce aux moyens  de l’Etat et ont une couverture plus large. En effet au Cameroun, il existe une taxe audiovisuelle dont bénéficient seuls les medias à capitaux publics, et l’aide publique à la presse privée ne dépasse guerre les 150 millions de FCFA pour plus de 200 medias. Toutefois, les medias à capitaux privés se sont faits une place au soleil, au point de tutoyer leurs homologues sus citées dans l’audimat, grâce à l’inventivité de ses promoteurs et de leurs personnels.

Des programmes aussi riches les uns que les autres

La plupart des programmes dans les radios à capitaux publiques sont consacrés  aux activités gouvernementales et la plupart de ces émissions en sont la vitrine au point où certaines personnes les appellent la « PRAVDA » nationale. Pour la CRTV (Cameroon Radio& Télévision) parmi ses émissions fards figurent en bonne place, CRTV m’accompagne tous les matins de lundi à vendredi,  « Cameroun midi magazine », tous les dimanches 12h-14h émission dans laquelle l’activité nationale et gouvernementale est revue, analysée et commentée ;  les journaux parlés de 13h, 17h et 20h sont sans doute les journaux les plus écoutés sur l’étendue du territoire, au point d’etre retransmis en direct par plusieurs chaines privées.  Certaines institutions y ont des programmes comme Canal police pour les informations et les activités de la police. Ce qui fait le rayonnement et la notoriété des radios privées est la majorité des programmes de divertissement à 60%. On y retrouve les émissions de hit-parade, de variétés, kardetour sur la RTS (Radio Tiemeni Siantou tous les vendredis, les débats interactifs, magic attitude sur Magic fm tous les jours 8h05-10H ; Zap presse tous les dimanche 10h-12h sur la Rts). Peu à peu, pour faire face à la concurrence et pour retrouver leur audimat qui s’étiole de jours en jours, les medias à capitaux publics ont étoffés également leurs émissions de divertissements, missions dévolues à leurs chaines commerciales FM 94 à Yaoundé et FM 105 à Douala. Les émissions fard sont, Yaoundé boulevard tous les matins de lundi à vendredi, Bamboula Hitparade, tous les soirs 19H-20H).

Le nouveau venu de la famille

Le paysage radiophonique s’est enrichi cette année d’une nouvelle radio à Yaoundé : Kalak fm. Elle émet depuis mars 2011 sur la bande 94.5 fm et a ses locaux au quartier Bastos. C’est une radio qui appelle à l’éveil des consciences et de la responsabilité individuelle et collective. Son propriétaire est Marcel Kamoko ancien journaliste à BBC, RFI, Africa N°1. Il s’est entouré de Haman Mana du quotidien « le jour », Alain Youta, un banquier, Belenie Valérie et Gino Sitson. Son personnel est composé de quinze personnes où journalistes, animateurs, techniciens et personnel administratif se côtoient. Elle traite de l’information, de tous les sports et de débat. Ces journalistes sont des jeunes diplômés de l’ESSTIC (école supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication). Elle émet à Yaoundé et ses environs. Issue de la langue bassa, Kalak veut dire « raconte, lis, parle ». Elle compte bien s’inscrire dans le paysage médiatique camerounais.

 

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